Pour freiner l’émigration irrégulière, le Sénégal et l’Espagne veulent offrir aux jeunes des opportunités d’emploi

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La problématique de l’émigration irrégulière inquiète de plus en plus les autorités sénégalaises. Et lors d’une séance de travail entre Ismaïla Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur et  son homologue espagnol José Manuel Albares Bueno, le sujet a été abordé. 
 
En effet, ce sujet préoccupe les deux pays, au regard des dangers et risques que représente la migration irrégulière. 

Dans un communiqué parvenu  à Seneweb, les autorités estiment que parmi  les 12 833 migrants  arrivés en Espagne en 2023, 9 319 se réclament de la nationalité sénégalaise.  
 
Ainsi, afin de lutter contre ce phénomène, les deux pays s’accordent sur la nécessité de trouver les voies et moyens pour offrir aux jeunes des opportunités d’emploi sur leur propre terre.  
 
Dans ce cadre, un dispositif pertinent pour la prévention de la migration irrégulière ainsi que des initiatives pour l’emploi et l’employabilité des jeunes sera mis en place. « En plus du dispositif de surveillance, des projets de co-développement dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche et de la formation aux métiers du tourisme sont mis en place. A cela s’ajoute le lancement de projets de migration circulaire, « qu’il faut mieux encadrer pour les vulgariser et qui peuvent contribuer considérablement à allier migration et co-développement dans un processus bénéfique pour toutes les parties prenantes ».  
 
Le ministre des Affaires étrangères du Sénégal a, au cours de la rencontre avec son homologue d’Espagne salué le dynamisme salutaire de la coopération entre les pays, dans divers domaines en phase avec les ambitions de développement du Sénégal déclinées à travers le Plan Sénégal émergent (PSE). Cette coopération définie dans le « Document-cadre d´association-pays Espagne-Sénégal » 2019-2023 et bientôt dans celui de 2024-2029, a valu des résultats très probants au Sénégal à travers l’évolution de l’aide publique au développement qui s’élève à 128 millions d’euros, soit plus de 85 milliards F CFA, pour la période 2019-2023″, lit-on dans le communiqué.
 
En outre, un mémorandum sur le sport a été signé par les deux ministres, dont les deux pays vont renforcer leur coopération dans les domaines des transports aériens et du tourisme, de l’éducation et de la culture, du transport maritime et de la pêche, de l’économie, des finances et du commerce, de la sécurité et de la migration, de la politique, de la diplomatie et celui militaire.
 
Le développement de l’agriculture, de l’industrie pharmaceutique, les relations économiques et commerciales, la promotion du commerce électronique ont été aussi abordés par les deux ministres.   

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