
Toute l'actualité malienne en débat !
Ce n’est pas l’affiche d’un combat de lutte traditionnelle, sport dont raffolent les Sénégalais. Il s’agit d’une lutte pour le pouvoir et malheureusement, on y compte des victimes : 2 ; 9 ; puis 15 morts dénombrés samedi 3 juin en début d’après-midi, et ce n’est […]
ACTUALITEAu Sénégal, des heurts ont éclaté entre manifestants pro-Sonko et forces de l’ordre jeudi dernier, après la condamnation de l’opposant à deux ans de prison ferme. On déplore plusieurs morts. Le comédien franco-sénégalais Ahmed Sylla est affecté par cette situation. Dans un message publié […]
ACTUALITETrois soldats israéliens tués lors d’une fusillade à la frontière avec l’Egypte ont été enterrés dimanche. Trois soldats israéliens tués lors d’une fusillade à la frontière avec l’Egypte ont été enterrés dimanche. Selon les autorités égyptiennes, les soldats auraient été tués par un agent de […]
ACTUALITE INTERNATIONALCGTN Français a récemment interviewé à Beijing le professeur Isaac Bazié, qui vient de finir un échange à l’Université de Beijing. Il a déclaré avoir vu, en Chine, l’éradication de la pauvreté absolue, le développement de l’économie chinoise et l’amélioration substantielle de la vie des […]
La situation en cours résulte de la dérive autoritaire du président. L’hubris d’un pouvoir qui emprisonne ou exile ses opposants les plus menaçants, réprime les libertés et tire sur son propre peuple avec une révoltante impunité Il convient, tout d’abord, de nous incliner devant nos […]
Samedi dernier à Khossanto, dans le département de Saraya, à Kédougou, une dame du nom de F. Diarra a tué son mari, M. Diarra. Elle l’a surpris dans son sommeil et lui a fracassé la tête d’un coup de pilon. Selon Enquête, qui donne l’information, […]
Après plus de trois ans de travaux, cette célèbre demeure a été complètement rénovée grâce au concours d’une équipe pluridisciplinaire. Le lieu est symbolique. Son histoire, dramatique. La préservation de sa mémoire, un devoir. Pendant plus de trois ans, une équipe pluridisciplinaire s’est attelé à […]
Le Congrès du travail du Nigeria, vent debout contre la fin des subventions de carburants annoncée par le Bola Tinubu, le nouveau président du Nigérian lors de sa prise de fonction. La subvention permettait aux populations d’avoir accès au carburant bon marché. Les syndicalistes menacent […]
ECONOMIE INTERNATIONAL(APS) – Le Khalife général des « Baye Fall » Serigne Amdy Modou Mbenda Fall, a convié tous ses fidèles à un grand rassemblement ce dimanche à Touba (centre), a appris l’APS de son porte-parole Serigne Dame Soda. Le rassemblement est prévu à 17 heures […]
INTERNATIONAL SOCIETELe président de la transition Mamadi Doumbouya a pris part à la cérémonie d’investiture de son homologue turc Erdogan samedi dernier à Ankara. Le numéro 1 guinéen est rentré à Conakry dans la soirée d’hier dimanche 04 juin 2023. Il a été accueilli par […]
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ACTUALITE INTERNATIONALCe n’est pas l’affiche d’un combat de lutte traditionnelle, sport dont raffolent les Sénégalais. Il s’agit d’une lutte pour le pouvoir et malheureusement, on y compte des victimes : 2 ; 9 ; puis 15 morts dénombrés samedi 3 juin en début d’après-midi, et ce n’est […]
ACTUALITECe n’est pas l’affiche d’un combat de lutte traditionnelle, sport dont raffolent les Sénégalais.
Il s’agit d’une lutte pour le pouvoir et malheureusement, on y compte des victimes : 2 ; 9 ; puis 15 morts dénombrés samedi 3 juin en début d’après-midi, et ce n’est peut-être pas fini ! Le Sénégal est encore sous le choc avec une ville de Dakar qui s’est réveillée hier matin dans un décor apocalyptique par endroits. « La résistance populaire » ou « les casseurs recrutés pour des actes de vandalisme », c’est selon, sont passés par là. Les forces de l’ordre dont l’armée sénégalaise aussi, si bien que dimanche, un calme précaire régnait dans les rues désertes de la capitale, jonchée par endroits de pneus calcinés, de briques, de cailloux, de ferraille, bref, tout ce dont les croquants ont pu se servir pour ériger des barricades de fortune contre les policiers, les gendarmes et les militaires.
Le casus belli ? On ne le sait que trop, c’est la condamnation d’Ousmane Sonko à 2 ans de prison pour une affaire de mœurs, le rendant inéligible à la présidentielle de 2024. Pour sa formation politique, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), leur leader est victime d’un traquenard machiavélique du pouvoir en place qui cherche à éliminer légalement un adversaire redoutable de Macky Sall, tenté par le diable du 3e mandat. « Une forfaiture inacceptable » mise en œuvre dans une instrumentalisation de la justice qui a dangereusement électrifié le climat sociopolitique sénégalais depuis 2 longues années.
Justice instrumentalisée ou pas, dans cette affaire de massage sous lumière tamisée d’un institut de beauté, il y a un soupçon de lubricité dont le truculent opposant ne peut être dédouané. Par ailleurs, ses rebuffades contre la justice, qui ont transformé chacune de ses invitations à être auditionné ou à comparaître en guérilla urbaine entre ses partisans surexcités et des forces de l’ordre sur les nerfs, ont fait de lui un révolté qui appelle à la rébellion contre les institutions républicaines.
Le Sénégal, cette autre vitrine de la démocratie en Afrique, n’avait pas besoin de donner un si piètre exemple. Surtout pas avec le président Macky Sall dans un rôle de protagoniste dans ce bras de fer, ces guérillas urbaines à répétition, ces procès bâclés, ces verdicts sur mesure. Qui peut-il encore convaincre qu’il n’a pas piqué le virus du « j’y suis, j’y reste » parlant du fauteuil présidentiel de république bananière ? Comment peut-il être aussi amnésique des idées généreuses qu’il a défendues avec succès contre les tendances à la dérive monarchique de son prédécesseur Abdoulaye Wade en 2010-2011 ? Comment peut-il persister dans ce silence coupable, dissimulant maladroitement sa volonté de passer en force pour briguer un 3e mandat ?
Ego politiquement surdimensionné quand tu nous tiens ! C’est cela qui donne ce combat sans gloire d’un néo-rebelle casamançais face à un amnésique parricide ! En effet, c’est bien sur les cendres des ambitions d’Abdoulaye Wade de briguer un 3e mandat, ou à défaut, d’installer son fils dans le fauteuil présidentiel, que Macky Sall a fait pousser ses épinards de premier magistrat sénégalais. Comme « Jupiter rend fou ceux qu’il veut perdre », voilà Macky Sall pas loin de se parjurer sur ses convictions d’hier et son serment de respecter la Constitution sénégalaise. Et quand les egos éléphantesques d’un rebelle et d’un amnésique s’affrontent, ce sont les jeunes pousses de la paix sociale, de la stabilité institutionnelle et de la démocratie qui en pâtissent. Gare alors au 3e larron de la fable d’Aliboron !
La Rédaction
Le président de la transition Mamadi Doumbouya a pris part à la cérémonie d’investiture de son homologue turc Erdogan samedi dernier à Ankara. Le numéro 1 guinéen est rentré à Conakry dans la soirée d’hier dimanche 04 juin 2023. Il a été accueilli par […]
INTERNATIONAL
Rien ne justifie l’organisation d’une quelconque élection sur le territoire malien dont beaucoup de zones se trouvent sous contrôle d’une nébuleuse armée par l’Occident et financée par les monarchies du Golfe pour déstabiliser notre pays à des fins géostratégiques. Elle laisse croire que les autorités […]
POLITIQUERien ne justifie l’organisation d’une quelconque élection sur le territoire malien dont beaucoup de zones se trouvent sous contrôle d’une nébuleuse armée par l’Occident et financée par les monarchies du Golfe pour déstabiliser notre pays à des fins géostratégiques. Elle laisse croire que les autorités sont plus préoccupées par leur maintien au pouvoir que la lutte contre l’insécurité qui coupe le sommeil à bon nombre de nos concitoyens. Elles sont aidées en cela par une classe politique dont les responsables se battent pour leur ventre que de l’intérêt général. Et leur revirement ne surprend guère les observateurs avertis du landerneau politique malien depuis leur arrivée au pouvoir en 1192. Ce duo pourra-t-il confisquer la victoire des Maliens ?
La classe politique malienne, issue des élections truquées, bâclées, ne cesse de surprendre l’opinion nationale par ses revirements au gré de ses intérêts privés. En effet, contre toute attente, les partis politiques, qui s’étaient farouchement opposés à la rédaction d’une nouvelle Constitution en développant des arguments juridiques contre le projet, ont appelé leurs militants à glisser le bulletin portant la mention ‘‘Oui’’ dans les urnes le 18 juin. Cette volte-face vient de prouver qu’une certaine race de politiciens maliens ne roule que pour leur confort personnel.
Pourtant, en prenant le pouvoir en 1992, à la suite d’une mascarade d’élections, ils s’étaient jurés de mettre définitivement fin aux pratiques malsaines du général Moussa Traoré (paix à son âme) par un coup de bâton magique à travers la démocratie importée, en contradiction avec nos valeurs. Malheureusement, le piège s’est refermé sur les concepteurs des mensonges qu’ils ont érigés en mode de gouvernance pour bien se servir du bien public. Ils se montrés plus prédateurs que les hommes du parti unique, jetés à la vindicte populaire pour prendre le pouvoir.
Comment peut-on soutenir une élection dans un pays, où l’insécurité règne en maître absolu ? La réponse est simple. Les militaires au pouvoir, ayant goûté aux délices, nourrisseraient l’ambition de ne plus retourner dans les casernes.
Quant aux dignitaires prédateurs des régimes précédents, ils ne souhaitent pas perdre leurs avantages qu’ils se sont indûment accordés à leur passage au pouvoir et à se mettre à l’ombre de la justice pour ceux qui traînent des casseroles. Et quand ce duo se donne la main, on parle alors de confiscation de pouvoir. Elle passerait par le maintien des hommes en tenue au pouvoir avec la complicité de la classe politique qui pousse ses militants à voter oui pour le référendum du dimanche 18 juin, à un moment où tous les efforts politiques devraient être conjugués pour la lutte contre l’insécurité. Cela n’est guère son souci. Alors que sa gouvernance a imposé des conditions de vie effroyables à des millions de Maliens qui peinent à manger à leur faim, à se soigner, à se loger et envoyer leurs enfants à l’école.
On ne cessera de le dire, le référendum du 18 juin est une duperie. Il vient renforcer le dispositif déjà mis en place pour le maintien des militaires au pouvoir. Il est le dernier verrou après la militarisation de l’administration publique (gouverneurs, préfets, sous-préfets militaires), de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE), des ambassades et consulats. Et pour bien réussir ce coup fatal contre les intérêts du peuple malien, on fait appel à la classe politique pourrie pour jouer encore un sale tour contre leurs compatriotes qui croupissent sous le poids du vol de sa richesse par un groupe de bandits à col blanc, agissant au nom de la ‘‘démocratie’’.
Enfin, pour dire que rien ne justifie l’organisation d’une quelconque élection sur le territoire malien dont beaucoup de zones se trouvent sous contrôle d’une nébuleuse armée par l’Occident et financée par les monarchies du Golfe pour déstabiliser notre pays à des fins géostratégiques. Elle laisse croire que les autorités sont plus préoccupées par leur maintien au pouvoir que la lutte contre l’insécurité qui coupe le sommeil à bon nombre de nos concitoyens. Elle sera organisée pour mettre en place une coalition militaro-démocrate qui confisquera le pouvoir en 2024 et agira contre les intérêts du peuple malien. On dira adieu à la lutte contre la corruption. Et bonjour au luxe insolent des nouveaux dirigeants !
Certes, la transition organisera le référendum en 2023 et en 2024, elle serait incapable d’organiser les élections générales. Et en lieu et place, un gouvernement d’union nationale sera formé avec la classe politique prédatrice au détriment des forces du changement.
Malheureusement, du côté des partisans du non au projet de Constitution, on parle tout, sauf de l’insécurité. On aborde des sujets qui ne nous avancent pas dans la stabilisation du pays. L’insécurité qui chasse des milliers des Maliens de leurs villages est un sujet noyé dans des querelles partisanes et de clocher et de maintien au pouvoir d’une minorité.
Finalement, que veulent les Maliens ? Sinon, au Burkina Faso, la question a été tranchée. ‘‘Pas d’élection, tant que l’insécurité sévit dans le pays’’, dira le Premier ministre, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla, devant les membres du Conseil national de transition (CNT), la semaine dernière.
Un acte patriotique à saluer !
Yoro SOW
C’est à la faveur d’une conférence-débat pour la vulgarisation du projet de Constitution, tenue, vendredi 02 juin 2023 à l’Académie malienne des langues nationales (AMALAN), que les défenseurs des langues nationales, regroupés au sein d’une Association dénommée “Associations patriotiques pour l’officialisation de nos langues nationales“, […]
POLITIQUEC’est à la faveur d’une conférence-débat pour la vulgarisation du projet de Constitution, tenue, vendredi 02 juin 2023 à l’Académie malienne des langues nationales (AMALAN), que les défenseurs des langues nationales, regroupés au sein d’une Association dénommée “Associations patriotiques pour l’officialisation de nos langues nationales“, se sont retrouvés pour appeler tous leurs militants et tous les Maliens à voter “Oui” pour l’adoption de la nouvelle Constitution.
La cérémonie, présidée par le Directeur de l’Académie malienne des langues (AMALAN), M. Adama Djokolo Coulibaly, a enregistré la présence de l’ancien ministre Modibo Kadjoké et Bouba Traoré, président des Forces du changement pour la refondation. Elle a été animée par ces trois personnalités.
Dans son intervention, M. Djokolo Coulibaly, Directeur de l’Académie malienne des langues (AMALAN), a remercié tous ceux qui ont fait le déplacement et il a surtout adressé un remerciement particulier aux organisateurs de cet événement. Selon lui, ce combat pour la promotion de nos langues nationales que mènent ces associations est un combat noble et mérite tout son soutien et son encouragement.
À son tour, M. Bayaya Diarra, président de l’association “Laya” parlant au nom de l’association “N’Ko”, appelle à voter tout simplement “Oui”. Car, selon lui, nous devons voter “Oui” parce que cette Constitution, c’est nous qui l’avons demandé aux autorités et elles l’ont accepté. Aussi, sans faire de prophétie, soutient-il que le pouvoir des Blancs est fini, seulement, c’est nous les Noirs qui ne savent pas encore où aller. Donc, nous devons chercher à nous affirmer en tant que Malien et en tant qu’Africain.
Pour M. Moussa Diaby, représentant des structures de promotion des langues nationales de l’ancienne Direction nationale de l’alphabétisation fonctionnelle et de la linguistique appliquée (DNAFLA), la nouvelle Constitution est venue de la demande des Maliens eux-mêmes. Donc, il est de notre devoir de la soutenir et de voter massivement ”Oui” pour qu’elle passe. Selon lui, tout ce qui a une toute petite fierté, doit aimer ses propres langues.
Selon M. Diaby, l’argument selon lequel nos langues ne sont pas prêtes pour traduire toutes les connaissances est une contre vérité. Car, dit-il, il n’y a aucune connaissance dans le monde qui ne peut être traduite dans nos langues, seulement il faut la manière et c’est cette manière qu’il faut apprendre. Tout le travail est à ce niveau. Avec la prise en compte de nos langues nationales dans la nouvelle Constitution, nous pouvons dire qu’un grand pas a été franchi à ce niveau, donc nous avons de bonnes raisons de nous battre pour que cette Constitution passe. Et les projets sont en cours pour la finalisation de l’officialisation de nos langues nationales et qu’il compte sur les autorités pour leur accompagnement.
Prenant la parole, le président du Club des amis des langues nationales du Mali (CALAN- Mali), M. Mahamadou Konta, président de la commission d’organisation, après avoir remercié tous les participants à cette conférence, n’a pas manqué d’exprimer toute sa reconnaissance envers nos autorités de la transition qui ont bien voulu accepter de prendre l’une de leurs principales doléances qui est l’officialisation de nos langues nationales, l’objet de leur combat depuis plus d’une trentaine d’années. Il a évoqué toutes les péripéties traversées par l’Association patriotiques pour l’officialisation de nos langues nationales avant d’aboutir à cela.
Certes, la prise en compte dans la nouvelle Constitution de l’officialisation de nos langues nationales est un premier pas positif, il faut se réjouir mais ce n’est pas tout. Il fait reconnaître que le plus dur reste encore à faire qui est de travailler dans tous les sens afin cette officialisation ne soit pas que sur papier.
À son tour, M. Bouba Traoré, président des Forces du changement et la refondation, représentant, dit-il, la délégation appelée M5-RFP (Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques) et ses partenaires, a surtout appelé à l’union sacrée pour que le “Oui” l’emporte massivement afin de barrer la route à ceux-là qui soutiennent le contraire et qu’il les qualifie “d’ennemis du Mali”. Et surtout se mobiliser pour que, au terme de la transition, le pouvoir puisse revenir à un des membres issu des forces du changement et qui est déjà engagé dans cette dynamique du changement, dans le cas contraire, affirme-t-il, tous efforts consentis jusque-là pour une véritable refondation de notre pays seront vains. Il a fini par féliciter et encourager toutes ces associations qui se battent pour la promotion de nos langues nationales et les exhorter à persévérer dans leur combat qui est un combat noble et un combat pas seulement pour le Mali mais pour l’Afrique. La libération de l’Afrique va commencer par-là.
Le ministre Mamadou Kadjoké, prenant la parole, a tenu à confirmer ce que son prédécesseur a laissé entendre à savoir qu’il n’existe aucune connaissance qui ne peut être traduite dans nos langues nationales et d’ajouter qu’aucune nation ne peut se développer dans une autre langue que les siennes. Tout peut être enseigné dans nos langues nationales, dit-il, mais seulement ça dépend de nos dirigeants et de leur politique.
Votre combat est un combat pour le Mali, un combat pour l’Afrique toute entière, a-t-il ajouté. Sinon, comment comprendre qu’un petit pays comme Malte avec une population de moins de cinq cents mille (500 000) habitants a sa langue nationale prise comme langue officielle à l’Union européenne (UE). M. le ministre a terminé son intervention par un brillant exposé mettant en exergue les points saillants de cette nouvelle Constitution donnant encore plus de raisons aux membres de ce groupement d’associations de défense et de promotion de nos langues nationales pour justifier leur choix du “Oui” pour la nouvelle Constitution.
La conférence s’est terminée par l’intervention des responsables de toutes les associations membres de ce regroupement. Tout en remerciant et félicitant les autorités de la transition pour leur courage politique, tous ces responsables au nom de leur entité respective ont réaffirmé toute leur pleine et entière adhésion à ce nouveau projet de Constitution et ont lancé un appel pressant non seulement à leurs militants mais à tous les amis et sympathisants des langues nationales à se mobiliser pour un vote massive en faveur du “Oui” pour qu’au lendemain du 18 juin notre pays puisse se retrouver avec une nouvelle Constitution qui correspond à ses valeurs et à ses réalités sociopolitiques et économiques. Alors, rendez-vous pour le dimanche 18 juin 2023.
À noter que l’Association patriotique pour l’officialisation de nos langues nationales est un regroupement de treize (13) associations de défense et de promotion de nos langues, à savoir: Club des amis des langues nationales du Mali (CALAN-MALI), Groupe des patriotes du Mali (GPM), Mouvement Yèrèwolo Debout sur les remparts, N’Ko Wassabaya “Mouvement et associations de l’écriture N’KO”, Collectif pour la refondation du Mali (COREMA), le Mouvement pour la renaissance du patriotisme au cœur de la jeunesse malienne (MRPJM), Bamanankan kènè Jèkulu (MAFALA), l’Amicale des anciens stagiaires et sympathisants de l’AMALAN (ASAMALAN), le Groupe MAKDAS, le Comité de langue nationale du lycée Ibrahima LY, le Mouvement Pionnier du Mali, Bamanankan Sinsinton et le Mouvement pour la souveraineté économique et monétaire de l’Afrique (MOSEMA).
Daouda DOUMBIA
Rien ne justifie l’organisation d’une quelconque élection sur le territoire malien dont beaucoup de zones se trouvent sous contrôle d’une nébuleuse armée par l’Occident et financée par les monarchies du Golfe pour déstabiliser notre pays à des fins géostratégiques. Elle laisse croire que les autorités […]
POLITIQUERien ne justifie l’organisation d’une quelconque élection sur le territoire malien dont beaucoup de zones se trouvent sous contrôle d’une nébuleuse armée par l’Occident et financée par les monarchies du Golfe pour déstabiliser notre pays à des fins géostratégiques. Elle laisse croire que les autorités sont plus préoccupées par leur maintien au pouvoir que la lutte contre l’insécurité qui coupe le sommeil à bon nombre de nos concitoyens. Elles sont aidées en cela par une classe politique dont les responsables se battent pour leur ventre que de l’intérêt général. Et leur revirement ne surprend guère les observateurs avertis du landerneau politique malien depuis leur arrivée au pouvoir en 1192. Ce duo pourra-t-il confisquer la victoire des Maliens ?
La classe politique malienne, issue des élections truquées, bâclées, ne cesse de surprendre l’opinion nationale par ses revirements au gré de ses intérêts privés. En effet, contre toute attente, les partis politiques, qui s’étaient farouchement opposés à la rédaction d’une nouvelle Constitution en développant des arguments juridiques contre le projet, ont appelé leurs militants à glisser le bulletin portant la mention ‘‘Oui’’ dans les urnes le 18 juin. Cette volte-face vient de prouver qu’une certaine race de politiciens maliens ne roule que pour leur confort personnel.
Pourtant, en prenant le pouvoir en 1992, à la suite d’une mascarade d’élections, ils s’étaient jurés de mettre définitivement fin aux pratiques malsaines du général Moussa Traoré (paix à son âme) par un coup de bâton magique à travers la démocratie importée, en contradiction avec nos valeurs. Malheureusement, le piège s’est refermé sur les concepteurs des mensonges qu’ils ont érigés en mode de gouvernance pour bien se servir du bien public. Ils se montrés plus prédateurs que les hommes du parti unique, jetés à la vindicte populaire pour prendre le pouvoir.
Comment peut-on soutenir une élection dans un pays, où l’insécurité règne en maître absolu ? La réponse est simple. Les militaires au pouvoir, ayant goûté aux délices, nourrisseraient l’ambition de ne plus retourner dans les casernes.
Quant aux dignitaires prédateurs des régimes précédents, ils ne souhaitent pas perdre leurs avantages qu’ils se sont indûment accordés à leur passage au pouvoir et à se mettre à l’ombre de la justice pour ceux qui traînent des casseroles. Et quand ce duo se donne la main, on parle alors de confiscation de pouvoir. Elle passerait par le maintien des hommes en tenue au pouvoir avec la complicité de la classe politique qui pousse ses militants à voter oui pour le référendum du dimanche 18 juin, à un moment où tous les efforts politiques devraient être conjugués pour la lutte contre l’insécurité. Cela n’est guère son souci. Alors que sa gouvernance a imposé des conditions de vie effroyables à des millions de Maliens qui peinent à manger à leur faim, à se soigner, à se loger et envoyer leurs enfants à l’école.
On ne cessera de le dire, le référendum du 18 juin est une duperie. Il vient renforcer le dispositif déjà mis en place pour le maintien des militaires au pouvoir. Il est le dernier verrou après la militarisation de l’administration publique (gouverneurs, préfets, sous-préfets militaires), de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE), des ambassades et consulats. Et pour bien réussir ce coup fatal contre les intérêts du peuple malien, on fait appel à la classe politique pourrie pour jouer encore un sale tour contre leurs compatriotes qui croupissent sous le poids du vol de sa richesse par un groupe de bandits à col blanc, agissant au nom de la ‘‘démocratie’’.
Enfin, pour dire que rien ne justifie l’organisation d’une quelconque élection sur le territoire malien dont beaucoup de zones se trouvent sous contrôle d’une nébuleuse armée par l’Occident et financée par les monarchies du Golfe pour déstabiliser notre pays à des fins géostratégiques. Elle laisse croire que les autorités sont plus préoccupées par leur maintien au pouvoir que la lutte contre l’insécurité qui coupe le sommeil à bon nombre de nos concitoyens. Elle sera organisée pour mettre en place une coalition militaro-démocrate qui confisquera le pouvoir en 2024 et agira contre les intérêts du peuple malien. On dira adieu à la lutte contre la corruption. Et bonjour au luxe insolent des nouveaux dirigeants !
Certes, la transition organisera le référendum en 2023 et en 2024, elle serait incapable d’organiser les élections générales. Et en lieu et place, un gouvernement d’union nationale sera formé avec la classe politique prédatrice au détriment des forces du changement.
Malheureusement, du côté des partisans du non au projet de Constitution, on parle tout, sauf de l’insécurité. On aborde des sujets qui ne nous avancent pas dans la stabilisation du pays. L’insécurité qui chasse des milliers des Maliens de leurs villages est un sujet noyé dans des querelles partisanes et de clocher et de maintien au pouvoir d’une minorité.
Finalement, que veulent les Maliens ? Sinon, au Burkina Faso, la question a été tranchée. ‘‘Pas d’élection, tant que l’insécurité sévit dans le pays’’, dira le Premier ministre, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla, devant les membres du Conseil national de transition (CNT), la semaine dernière.
Un acte patriotique à saluer !
Yoro SOW
Au Sénégal, des heurts ont éclaté entre manifestants pro-Sonko et forces de l’ordre jeudi dernier, après la condamnation de l’opposant à deux ans de prison ferme. On déplore plusieurs morts. Le comédien franco-sénégalais Ahmed Sylla est affecté par cette situation. Dans un message publié […]
ACTUALITE(APS) – Le Khalife général des « Baye Fall » Serigne Amdy Modou Mbenda Fall, a convié tous ses fidèles à un grand rassemblement ce dimanche à Touba (centre), a appris l’APS de son porte-parole Serigne Dame Soda. Le rassemblement est prévu à 17 heures […]
INTERNATIONAL SOCIETE(APS) – Le Khalife général des « Baye Fall » Serigne Amdy Modou Mbenda Fall, a convié tous ses fidèles à un grand rassemblement ce dimanche à Touba (centre), a appris l’APS de son porte-parole Serigne Dame Soda.
Le rassemblement est prévu à 17 heures à la résidence du Khalife au quartier Dianatoul Mahwa de Touba.
« Le Khalife des Baye Fall va transmettre un message aux fidèles mourides particulièrement à ses disciples, sur instruction de Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, Khalife général des mourides », a renseigné son porte-parole.
Des manifestations sont survenues vendredi soir à Touba notamment vers la corniche de Guédé, suscitant une sortie du Khalife général des Mourides Serigne Mountakha Bassirou Mbacké qui a appelé les manifestants « au calme et à la retenue ».
D’autres manifestations étaient notées entre Mbacké et Touba à la suite de l’annonce du verdict du procès opposant le leader du parti Pastef Ousmane Sonko et Adji Sarr, une ex-masseuse d’un salon de beauté dakarois.
La capitale sénégalaise et Ziguinchor, la principale ville du sud du pays constituent l’épicentre des violentes manifestations qui ont causé 16 pertes en vies humaines et de nombreux dégâts matériels.
Le Congrès du travail du Nigeria, vent debout contre la fin des subventions de carburants annoncée par le Bola Tinubu, le nouveau président du Nigérian lors de sa prise de fonction. La subvention permettait aux populations d’avoir accès au carburant bon marché. Les syndicalistes menacent […]
ECONOMIE INTERNATIONALLe Congrès du travail du Nigeria, vent debout contre la fin des subventions de carburants annoncée par le Bola Tinubu, le nouveau président du Nigérian lors de sa prise de fonction.
La subvention permettait aux populations d’avoir accès au carburant bon marché. Les syndicalistes menacent de faire grève si d’ici au 7 juin, la décision est maintenue.
« Que la compagnie nationale des pétroles, une société privée à responsabilité limitée, qui a annoncé illégalement le régime des prix dans le secteur pétrolier, refuse de se rétracter pour que les négociations se poursuivent. Que le syndicat nigérian et tous ses affiliés observent l’arrêt de travail et commencent à protester dans tout le pays », a déclaré Joe Ajaero, Président du Nigeria Labour Congress.
Dès l’annonce de la fin de la subvention, le prix de l’essence a triplé pour atteindre 1,20 dollar à la pompe. Les syndicalistes ont fait savoir qu’ils négocieraient qu’avec le nouvel exécutif.
« Il est instructif de constater que tant que le gouvernement n’est pas correctement constitué et que les personnes qui négocieront avec les syndicats n’ont pas le mandat et la capacité d’engager le gouvernement en place, de telles négociations ne seront pas appréciées à leur juste valeur. », a affirmé Joe Ajaero.
La plus grande économie du continent est riche en pétrole, mais sa capacité de raffinage est faible. Depuis des années, elle échange du brut contre de l’essence qu’elle subventionne ensuite pour son marché intérieur, ce qui entraîne une énorme perte de revenus et de devises et contribue à l’explosion de la dette. L’année dernière, le pays a consacré plus de 96 % de ses recettes au service de la dette.
Mais dans un pays en proie à une inflation de 20 %, la mesure est jugée impopulaire.
Trois soldats israéliens tués lors d’une fusillade à la frontière avec l’Egypte ont été enterrés dimanche. Trois soldats israéliens tués lors d’une fusillade à la frontière avec l’Egypte ont été enterrés dimanche. Selon les autorités égyptiennes, les soldats auraient été tués par un agent de […]
ACTUALITE INTERNATIONALTrois soldats israéliens tués lors d’une fusillade à la frontière avec l’Egypte ont été enterrés dimanche.
Trois soldats israéliens tués lors d’une fusillade à la frontière avec l’Egypte ont été enterrés dimanche.
Selon les autorités égyptiennes, les soldats auraient été tués par un agent de sécurité alors qu’il poursuivait des trafiquants de drogue.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à déclare l’incident de » grave et inhabituel, et à souligner qu’il fera « l’objet d’une enquête approfondie ».
« Nous tirerons toutes les conclusions nécessaires concernant nos actions le long de la clôture de la frontière sud. Cette clôture, construite en 2013, a stoppé l’afflux d’infiltrés illégaux en Israël. Toutefois, la contrebande se poursuit et des terroristes tentent de temps à autre de franchir la clôture et de nuire à nos forces. Nous allons revoir les procédures, les méthodes d’opération et les mesures afin de minimiser la contrebande et de s’assurer que de telles attaques tragiques ne se reproduisent pas, » a déclare Benjamin Netanyahou au cours de la réunion hebdomadaire de son cabinet à Jérusalem, un jour après la fusillade
L’armée israélienne affirme que des produits de contrebande d’une valeur d’environ 400 000 dollars ont été saisis par ses forces au cours de l’opération nocturne.
Selon elle, deux soldats israéliens, un homme et une femme, postés dans un endroit isolé le long de la frontière ont été abattus tôt samedi matin.
Leurs corps ont été découverts après qu’un officier supérieur ait été incapable de les contacter par radio.
Quelques heures plus tard, après une opération de recherche, l’assaillant présumé a été encerclé et une fusillade a eu lieu.
Un troisième soldat a été tué, ainsi que le tireur, qui, selon l’armée israélienne, était un policier égyptien. Un autre soldat a été blessé lors de cet échange.
Les deux soldats israéliens dont les corps ont été retrouvés tôt samedi à un poste de garde près de la base militaire de Harif ont été identifiés comme étant Lia Ben Nun, 19 ans, et Ori Izhak Iluz, 20 ans.
Ohad Dahan, également âgé de 20 ans, a été tué au cours de la chasse à l’homme qui s’est déroulée plus tard dans la journée de samedi, a indiqué l’armée.
Un quatrième soldat israélien, un sous-officier, a été légèrement blessé.
Ben Nun a été enterré dimanche dans la ville de Rishon Lezion, dans le centre d’Israël.
Les funérailles d’Iluz ont eu lieu dans la ville de Safed, dans le nord du pays, et celles de Dahan dans la ville d’Ofakim, dans le sud.
La zone frontalière entre l’Égypte et Israël a rarement été marquée par la violence.
En 1978, L’Égypte devient le premier pays arabe à faire la paix avec Israël à la suite des accords de Camp David.
Selon le communiqué rapporté par l’Agence de presse sahraouie (SPS), des détachements avancés de l’APLS ont bombardé les retranchements des forces d’occupation marocaines dans les régions de Oudi El Demrane et Aguerara El Farsig dans le secteur de Mahbes. Des détachements avancés de l’APLS avait […]
ACTUALITE INTERNATIONALSelon le communiqué rapporté par l’Agence de presse sahraouie (SPS), des détachements avancés de l’APLS ont bombardé les retranchements des forces d’occupation marocaines dans les régions de Oudi El Demrane et Aguerara El Farsig dans le secteur de Mahbes.
Des détachements avancés de l’APLS avait bombardé, vendredi, les positions des forces d’occupation marocaines dans les secteurs de Aousserd et de Mahbes, ciblant l’artillerie au nord de Guelb Tadharouret et à Agouira Ould Ablal.
Les attaques de l’APLS se poursuivent contre les forces d’occupation marocaines qui « subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte », conclut le communiqué du ministère sahraoui.