« Il faut que les impérialistes sachent qui nous sommes » (Premier ministre burkinabé)

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Le représentant du Burkina Faso, Bassolma Bazié, a tenu un discours offensif contre l’impérialisme en septembre dernier, lors de la 78ème Assemblée générale des Nations Unies à New York. De retour à Ouagadougou, le ministre burkinabé du Travail, a été reçu en audience par le chef du gouvernement Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela, le lundi 02 octobre dernier. L’autorité a salué sa prestation à l’ONU.
 
 « La plupart des pays qui se sont développés se sont imposés avec fermeté »
 « J’ai beaucoup apprécié le discours à l’ONU, même si je trouve que le débit était rapide, mais cela peut se comprendre compte tenu de la contrainte du temps » a déclaré le Premier ministre burkinabé. Pour lui, il était important que les impérialistes sachent désormais à quoi s’attendre avec le pays des hommes intègres.
 
 « La plupart des pays qui se sont développés se sont imposés avec fermeté. Il faut que les impérialistes sachent qui nous sommes et à partir de là on pourra discuter sur de bonnes bases » a soutenu M. Kyelem de Tambela.
 
 « Nous avons constaté que le Niger a été humilié »
 
Il est temps d’éviter la diplomatie de l’hypocrisie, estime le chef du gouvernement burkinabé. L’intérêt du pays doit primer « en tout lieu et en tout temps ».
 
Depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Traoré, le Burkina Faso n’a de cesse de dénoncer les « manigances de l’impérialisme ».
 
Bassolma Bazié a d’ailleurs condamné le traitement réservé à la délégation nigérienne à l’ONU en septembre dernier. Pour le ministre burkinabé du Travail, le pays a été humilié. «   Nous avons constaté que le Niger a été humilié. On ne peut pas permettre à un responsable de venir jusqu’à New York, pour prononcer un discours et que finalement sa carte soit désactivée » s’est indignée l’autorité.
 

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