Ce dernier a essuyé un énième refus ce mardi 19 décembre. Invité par la DGE à d’abord se rapprocher de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF), Ayib Daffé n’a pas obtenu davantage de succès au niveau de cet organe du ministère de l’Intérieur. Il n’a pas obtenu la réinscription de Sonko sur les listes électorales.
Les avocats du leader des Patriotes ont sorti un communiqué pour protester contre cette situation. Ils y voient une nouvelle violation des droits de leur client et un refus d’exécution d’une décision de justice.
Mais Sonko et ses partisans entendent aller plus loin pour obtenir gain de cause. «Ils envisagent de saisir le Conseil constitutionnel de même que la Commission électorale nationale autonome (CENA)», rapporte Source A. Qui poursuit : «Il se susurre qu’ils ont l’intention en plus de saisir la Cour pénale internationale. (…) Pour la défense de Sonko, l’entrave à une décision judiciaire constitue une des causes de l’embrasement d’un pays, donc assimilable à un crime contre l’humanité.»
D’ici là, ajoute la même source, les avocats du président de Pastef, accompagnés de son mandataire, se rendront tour à tour au niveau des ministères de la Justice et de l’Intérieur, et de la Caisse de dépôts et consignations. «Un huissier de justice sera de la partie pour faire les constations. Une fois qu’ils auront fait le tour des institutions, ils vont ajouter ces éléments au dossier à déposer au Conseil constitutionnel», conclut Source A.
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