Les dessous du désengagement de BNP Paribas en Afrique

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Les fantômes africains de BNP Paribas 1/4. Dans ce premier volet d’une série consacrée aux affaires judiciaires africaines de BNP Paribas, Challenges décrypte le départ du géant bancaire des anciennes colonies françaises, parachevé par la vente récente de sa filiale ivoirienne.

C’est la fin d’une époque qui remonte aux colonies françaises. Le 15 février 2023, BNP Paribas et Proparco, filiale de l’Agence française pour le développement, ont officialisé la cession de la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie de la Côte d’Ivoire (Bicici) à un consortium d’institutions publiques ivoiriennes, pour 122 millions d’euros. Si la Bicici a été créée en 1962, deux ans après l’indépendance du pays, la présence de la banque française à Abidjan remonte à 1940.

“La filiale ivoirienne était le joyau du groupe en Afrique, sa plate-forme pour le continent, même si son activité déclinait”, décrypte un banquier ivoirien. La Bicici, qui était encore détenue à 59,8% par BNP Paribas, a dégagé un bénéfice de 14,6 millions d’euros en 2021. Après les départs du Sénégal ou du Gabon, cette vente parachève le désengagement d’Afrique subsaharienne, sur fonds d’affaires judiciaires liées à ses activités passées sur le continent.

Source: https://www.challenges.fr/

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