Ce que j’en pense: Devoir de génération

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Le lien du sang est plus fort que tout autre pacte. L’amour. La fraternité. Le mariage. L’amitié. Le lien du sang qui lie le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta et la jeunesse malienne est très particulier. Il est fraternel ; il est filial

C’est le lien qui unit une génération, deux générations, trois générations, entre autres. N’est-ce pas que dans notre société deux ou trois générations vivent ensemble. Chacune est parfaitement au courant des faits et gestes des autres. Un adage en bambara traduit bien cette situation : la chasse aux margouillats réunit deux ou trois générations de gosses. La phrase fétiche qui les lie est la suivante en bambara : boro minè ; Bé yèlè siri la ka bassa minè»

Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a lié son destin à celui de la jeunesse malienne. Solennellement il a dit devant le Conseil national de la jeunesse (CNJ) : «Je suis jeune au même titre que vous. Si j’échoue, c’est la jeunesse malienne qui aura échoué ». L’imagination est au pouvoir au Mali.

Le colonel Assimi Goïta me rappelle le Saint de l’Islam, Aboubacar «le véridique». Le président de la Transition a fait de la Vérité son cheval de bataille pour combattre l’insécurité, pour changer le visage politique du Mali, pour réarmer, moralement et psychologiquement, son peuple. Tous les jeunes Maliens sont des frères et ils soutiennent le colonel Assimi Goïta. Le Mali est en guerre. Toute la jeunesse doit être mobilisée sur le front du travail et sur les remparts.

L’appel du président Assimi Goïta sera relayé, j’en suis convaincu, dans les 10.000 villages et fractions du Nord au sud, d’Ouest à l’est de notre pays. Ce sera la mission de «Yèrè wolo debout sur les remparts, le Corema et toutes les associations de jeunes fiers d’être maliens». Après le referendum constitutionnel, les élections municipales, législatives et la présidentielle pourraient avoir lieu le même jour. Pourquoi toutes les associations de soutien à la Transition ne se transforment pas en forces paramilitaires de protection dans les 10.000 villages maliens ? On ne nous surprendrait plus.

Nous ferons le guet autour de chaque village et fraction. L’adage dit que si «le vilain vient à pas feutrés pour nous surprendre, Il sera surpris et viendra s’empaler sur votre baïonnette, quant tout à coup il découvrira que vous êtes aux aguets derrière un arbre, un bosquet ».

Je termine par des extraits du livre de l’économiste sénégalais Pathé Diagne intitulée : «Pour l’unité ouest africaine» micro-états et intégration économique». Dans l’introduction l’écrivain pose trois questions. «Une économie pour qui ? Une économie pour quoi ? Une économie comment ? Pathé Diagne donne un début de réponse. «Toute économie qui se construit pose le problème de ses fins et celui de ses moyens… L’on assiste aujourd’hui à une profonde révision de la conception des rapports entre l’homme, le régime social, les techniques de production et substance d’une nation.

Elle donne forme et force à ses valeurs culturelles à sa vision du monde, à sa volonté de survie face aux hégémonies externes». Les valeurs de civilisation qu’il élabore et met en œuvre. Pour une société l’économie est un outil. Elle est un instrument d’édification du cadre et des moyens de vie. Elle donne substance aux assises matérielles d’une nation. Qui dit mieux ? Les problèmes qui assaillent le Mali sont correctement posés. Et nous savons que les problèmes n’existent que quand les solutions existent.

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