A vos plumes : Le vampirisme du déni de conscience

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Recevoir et penser que c’est tout à fait normal, que les efforts de l’autre nous sont dus tout simplement parce que nous estimons être est l’une des formes les plus perverses de la violence psychologique. Même si ce n’est qu’une manifestation de ses propres tourments intérieurs, matérialisés dans un ego aveugle, ça reste du vampirisme et de la méchanceté.

Oui, car dans le déni de conscience auquel on est poussé par l’ego, l’autre est dénué à la fois de qualités, mais aussi d’émotions et de sentiments. C’est cruel de penser que l’autre est à notre service ; que sa bienveillance n’est point liée à sa propre personne ni à ses qualités, ses gènes et son éducation, mais qu’elle existe juste pour satisfaire vos caprices.  Ce monde est une usine à monstres.

En fait, si j’extrapole, je dirai juste que la contamination par «l’esprit colonial» est grande et insidieuse. L’esprit colonial n’est autre qu’un mode de pensée et une manière d’agir, prenant ses sources dans… et concrétisé par un eugénisme (l’ensemble des méthodes et pratiques visant à sélectionner le patrimoine génétique des générations futures d’une population en fonction d’un cadre de sélection prédéfini), même pas caché, dont le socle est constitué de motifs futiles affichés ou non (cupidité frénétique, déni de l’humanité de l’autre) et quasiment toujours en contre-sens avec les valeurs profondes communes à la vie.

Soyons meilleurs, car nous le méritons !

KKS

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