En Guinée, Aboubacar Sidiki Diakité alias Toumba, fait étalage de son style vestimentaire au procès du 28 septembre. C’est de loin l’accusé le mieux sapé.
A première vue, tout semble laisser croire que l’ex-aide de camp de Dadis Camara mène une vie plus qu’aisée. Mais selon son avocat Lanciné Sylla, c’est tout le contraire. Il n’a pas un sous vaillant pour payer ses conseils.
« Il est devenu une sorte de star interplanétaire »
Les apparences sont donc trompeuses. Si on ajoute foi aux propos de l’homme de droit, Toumba est tout simplement si bien habillé à cause des maisons de mode qui ont visiblement fait de lui leur égérie. « M Aboubacar Diakité, est un accusé comme tout autre. En raison de sa stratégie de défense qui consiste à clamer la vérité dans ce procès, il est parvenu à s’attirer beaucoup d’admirateurs. Il est devenu une sorte de star interplanétaire. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, des maisons de couture courent par-ci et par-là derrière M Aboubacar Diakité. Des philanthropes volent au secours d’Aboubacar Diakhité » a révélé Me Sylla dans les colonnes de Visionguinée.
« Quelqu’un qui est pris en charge peut-il nous prendre en charge ? »
En clair, ce sont des maisons de mode qui habillent l’ex-aide de camp de Moussa Dadis Camara. Il bénéficie aussi de l’aide des philanthropes selon les dires de l’avocat.L’homme en toge ne s’attend pas à être rémunéré dans ces conditions.
« Quelqu’un qui est pris en charge par des personnes qui tiennent compte de sa situation, qui trouvent qu’il est arbitrairement détenu, est-ce qu’il peut nous prendre en charge » s’interroge Me Sylla . L’avocat et ses collègues impliqués dans le procès du 28 septembre ont déjà demandé au ministère de la justice de régler leurs honoraires. Pour le garde des sceaux Charles Wright, il n’y a absolument rien de prévu pour eux.
+ There are no comments
Add yours