Le Bureau du Vérificateur Général s’est intéressé également à la gestion de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), au titre des exercices 2017, 2018 et 2019. Selon le BVG, cette vérification des comptes a pour objectif de s’assurer de la régularité et de la sincérité des opérations de recettes, de dépenses et de trésorerie ainsi que de la conformité des actes de gouvernance administrative.
Seulement, il a été constaté que le montant total des irrégularités financières, ci-dessous, s’élève à 343,73 millions de FCFA. En effet, les vérificateurs à découvert que le Directeur Général de l’ANAC n’a pas procédé au recouvrement des créances en souffrance. De même, relève le rapport, il n’a pas utilisé toutes les voies de recours pour recouvrer les créances en souffrance qui s’élèvent à 222 millions de FCFA. « A la suite de la production du rapport provisoire, l’ANAC a procédé au recouvrement d’un montant de 250 000 FCFA et a remis à un huissier de justice le reste des dossiers de créances non recouvrées pour un montant total de 221,75 millions de FCFA », précise-t-on.
Par ailleurs, le document du BVG renseigne que l’Agent Comptable n’a pas appliqué des pénalités de retard sur cinq (5) marchés dont l’exécution a accusé des retards allant de 37 à 502 jours pendant la période sous-revue. Ainsi, indique-t-on, le montant total des pénalités de retard s’élève à 112,19 millions de FCFA. « L’Agent Comptable a payé des frais d’hébergement non justifiés. Au titre des exercices 2017, 2018 et 2019, des avances faites au personnel de l’ANAC pour les frais d’hébergement ne sont pas justifiées au retour des missionnaires. Le montant des frais d’hébergement payés et non justifiés s’élève à 9,80 millions de FCFA », révèle le rapport.