La cérémonie de ce dimanche 1er octobre revêtait un caractère purement symbolique, tant le résultat était prévisible. L’UDPS, le parti au pouvoir, avait déjà officialisé son choix en faveur de Félix Tshisekedi. Les partis membres de l’Union sacrée de la nation avaient aussi fait de même.
Jean-Pierre Bemba, par exemple, avait annoncé la veille qu’il n’avait pas l’intention de se présenter, marquant ainsi son soutien sans réserve à Félix Tshisekedi. L’actuel vice-Premier ministre en charge de la Défense s’efface donc en faveur de l’actuel président, marquant un contraste avec ses intentions en 2018.
Pour sa part, Vital Kamerhe a adopté la même attitude dès mi-août, soulignant qu’il était essentiel d’équilibrer les ambitions personnelles avec l’intérêt du groupe.
D’autres figures institutionnelles de premier plan, telles que Bahati Lukwebo, président du Sénat, et Mboso Nkodia, président de l’Assemblée nationale, ont également apporté leur soutien inconditionnel à Félix Tshisekedi.
Le rapport du congrès, rendu public dimanche, a confirmé l’engagement de tous les membres de l’Union sacrée à soutenir le candidat désigné avant, pendant et après son éventuelle élection. Conformément à sa charte, tous se sont également engagés à s’abstenir de toute « initiative susceptible de compromettre la réalisation de la vision et de l’action politique de la Haute autorité politique », à savoir Félix Tshisekedi.