L’État de New York a porté plainte au civil pour fraudes financières contre l’ex-président Donald Trump, ses fils et leur empire immobilier Trump Organization.
Nouveau camouflet pour Donald Trump. L’État de New York, qui a porté plainte au civil pour fraudes financières contre l’ex-président, ses fils et leur empire immobilier Trump Organization, leur réclame désormais « 370 millions de dollars » de dédommagement, selon des documents judiciaires rendus public ce vendredi 5 janvier.
C’est bien plus que les 250 millions de dollars que la procureure générale de l’État (équivalent d’une ministre régionale de la Justice) Letitia James avait demandés dans sa plainte à l’automne 2022. C’est sa plainte qui a déclenché le procès civil en cours pour fraudes financières devant le tribunal de New York où ont témoigné depuis octobre dernier Donald Trump et ses fils Donald Jr et Eric.
Réagissant aussitôt sur son réseau social Truth Social, le milliardaire républicain en campagne pour l’élection présidentielle de novembre, s’en est une nouvelle fois pris à Letitia James, magistrate afro-américaine à la tête de la justice de l’État de New York et élue du Parti démocrate, qu’il accuse d’être « corrompue » et de mener une « chasse aux sorcières ».
« Je n’ai rien fait de mal. Mes déclarations financières sont bonnes et très prudentes », a encore assuré ce vendredi Donald Trump.
« Une chasse aux sorcières »
Avec ses fils et leur groupe familial Trump Organization, ils sont accusés par la justice civile new-yorkaise d’avoir gonflé de manière colossale durant les années 2010 la valeur des gratte-ciel, hôtels de luxe ou golfs au coeur de leur empire, pour obtenir des prêts plus favorables des banques et de meilleures conditions d’assurance.
Depuis le début du procès à Manhattan, le 2 octobre, l’homme d’affaires de 77 ans a tempêté contre la justice à chacune de ses venues au tribunal, dénonçant une « chasse aux sorcières » ou un « procès digne de républiques bananières ».
Après des attaques contre sa greffière, le juge Arthur Engoron a interdit à Donald Trump de s’exprimer sur son équipe et lui a imposé deux amendes d’un total de 15.000 dollars pour avoir violé cet ordre. Ses avocats dénoncent un dossier juridiquement vide.
« Fraudes répétés »
Contrairement aux procès pénaux qui l’attendent cette année, dont celui pour ses manoeuvres présumées visant à inverser le résultat de la présidentielle de novembre 2020, Donald Trump ne risque pas de peine de prison dans cette affaire civile. Mais il joue gros et l’affaire est mal engagée.
Avant même l’ouverture des débats, le juge Engoron avait estimé fin septembre que l’accusation présentait « des preuves concluantes qu’entre 2014 et 2021, les prévenus ont surévalué les actifs » du groupe de « 812 millions (à) 2,2 milliards de dollars » selon les années, dans les chiffres inscrits sur les états financiers annuels de Donald Trump.
En conséquence de « fraudes répétées », il a ordonné la liquidation des sociétés gérant ces actifs, comme la Trump Tower sur la 5e Avenue de Manhattan ou le gratte-ciel du 40 Wall Street. Des mesures suspendues toutefois par une cour d’appel.
Le procès porte sur plusieurs autres délits, comme des fraudes aux assurances, et sur les pénalités financières réclamées par le parquet général de l’État de New York, qui demande donc dorénavant 370 millions de dollars et non plus 250 millions dans la plainte initiale.
Il reste au juge Engoron à clore les débats ce mois-ci et à déterminer le montant du préjudice et des réparations.
Réagissant aussitôt sur son réseau social Truth Social, le milliardaire républicain en campagne pour l’élection présidentielle de novembre, s’en est une nouvelle fois pris à Letitia James, magistrate afro-américaine à la tête de la justice de l’État de New York et élue du Parti démocrate, qu’il accuse d’être « corrompue » et de mener une « chasse aux sorcières ».
« Une chasse aux sorcières »
Avec ses fils et leur groupe familial Trump Organization, ils sont accusés par la justice civile new-yorkaise d’avoir gonflé de manière colossale durant les années 2010 la valeur des gratte-ciel, hôtels de luxe ou golfs au coeur de leur empire, pour obtenir des prêts plus favorables des banques et de meilleures conditions d’assurance.
Depuis le début du procès à Manhattan, le 2 octobre, l’homme d’affaires de 77 ans a tempêté contre la justice à chacune de ses venues au tribunal, dénonçant une « chasse aux sorcières » ou un « procès digne de républiques bananières ».
Après des attaques contre sa greffière, le juge Arthur Engoron a interdit à Donald Trump de s’exprimer sur son équipe et lui a imposé deux amendes d’un total de 15.000 dollars pour avoir violé cet ordre. Ses avocats dénoncent un dossier juridiquement vide.
« Fraudes répétés »
Contrairement aux procès pénaux qui l’attendent cette année, dont celui pour ses manoeuvres présumées visant à inverser le résultat de la présidentielle de novembre 2020, Donald Trump ne risque pas de peine de prison dans cette affaire civile. Mais il joue gros et l’affaire est mal engagée.
Avant même l’ouverture des débats, le juge Engoron avait estimé fin septembre que l’accusation présentait « des preuves concluantes qu’entre 2014 et 2021, les prévenus ont surévalué les actifs » du groupe de « 812 millions (à) 2,2 milliards de dollars » selon les années, dans les chiffres inscrits sur les états financiers annuels de Donald Trump.
En conséquence de « fraudes répétées », il a ordonné la liquidation des sociétés gérant ces actifs, comme la Trump Tower sur la 5e Avenue de Manhattan ou le gratte-ciel du 40 Wall Street. Des mesures suspendues toutefois par une cour d’appel.
Le procès porte sur plusieurs autres délits, comme des fraudes aux assurances, et sur les pénalités financières réclamées par le parquet général de l’État de New York, qui demande donc dorénavant 370 millions de dollars et non plus 250 millions dans la plainte initiale.
Il reste au juge Engoron à clore les débats ce mois-ci et à déterminer le montant du préjudice et des réparations.
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