Concours de Chansons d’hommage aux FAMa : Mohamed Bouaré Sacré

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Le concours national a été lancé le 4 juillet dernier à l’initiative du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. Il traduit la volonté des autorités à œuvrer pour le bien de nos soldats. Le Premier ministre par intérim, qui a présidé l’événement, a rappelé cette symbolique

Le Premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga a présidé, vendredi dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), la finale du concours national de chansons d’hommage aux Forces armées maliennes et de sécurité.

C’était en présence des membres du gouvernement, dont le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo et son collègue de la Défense et des Anciens combattants, le colonel Sadio Camara, parrain de l’évènement. Y étaient aussi les présidents des institutions et les membres du Conseil national de Transition (CNT).
Le concours national de chansons d’hommage aux Forces armées et de sécurité est une initiative du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, qui a été mise en œuvre par le département en charge de la Culture, en collaboration avec le ministère de la Défense et des Anciens combattants.

Il s’agissait d’amener les artistes maliens à magnifier la montée en puissance des FAMa, en rendant hommage à ceux qui, parfois, consentent le sacrifice ultime dans la défense de la patrie. En d’autres termes, l’objectif recherché est de raviver la flamme patriotique chez nos soldats, mais aussi raffermir leur foi en la nation à travers des chants épiques qui leur sont dédiés.

Mohamed Bouaré dit Zikiri Fimani de la Région de Koulikoro a remporté le premier prix d’une valeur de 2 millions de Fcfa. Idrissa Traoré (Bamako) a enlevé le 2è prix (1,5 million de Fcfa) et la dernière marche du podium a été occupée par Kié Sanou (Kouri) avec une récompense d’un million de Fcfa. Les deux autres candidats malheureux de la finale se sont partagés équitablement un million de Fcfa offert par le colonel Sadio Camara à titre d’encouragement.

Le Premier ministre par intérim a témoigné de sa reconnaissance au ministre en charge de la Culture pour avoir donner un éclat particulier à la vision éclairée du chef de l’État, le colonel Assimi Goïta. Il a été on ne peut plus clair. «Les Forces armées maliennes et de sécurité ont une riche et longue histoire, un passé marqué par des victoires éclatantes sur les différents théâtres d’opérations au Mali et à l’extérieur.

Certes, elles ont malheureusement connu des heures sombres dans leur rang, mais n’ont jamais abandonné et ne renonceront jamais à leur noble mission de défense de l’intégrité du territoire national et de préservation des personnes et de leurs biens. Il convient de prier constamment pour toutes les victimes de l’insécurité dans notre pays».
Pour lui, le président de la Transition s’est donné, depuis son investiture le 7 juin 2021, comme priorités la sécurisation du territoire national, l’amélioration des conditions de vie des éléments des Forces armées et la professionnalisation de la Grande muette. Et de rappeler toute la symbolique de l’initiative. «Ce concours national de chansons a été lancé pour faire de la culture le soubassement de la refondation de notre pays», a insisté le chef du gouvernement.

Et de dire que c’est pourquoi le chef d’État a instruit le gouvernement à travers le département en charge de la Culture, de traduire sa vision en acte concret pour magnifier notre vaillante armée, qui fait la fierté de notre peuple. Le colonel Abdoulaye Maïga a félicité les 58 candidats qui ont participé à cette saine émulation pour leur attachement à la patrie.

Pour sa part, le ministre Andogoly Guindo a remercié le président de la Transition pour sa vision éclairée et ses efforts gigantesques dans la montée en puissance de nos Forces de défense et de sécurité et les œuvres sociales en faveur de leurs familles. Il s’est réjoui de voir l’Armée malienne, républicaine, moderne, toujours plus forte, mais surtout bâtie sur le socle de nos valeurs ancestrales. Il a aussi dénoncé les atrocités perpétrées contre la population et félicité notre vaillante Armée, qui ne cesse de remporter des victoires éclatantes sur le terrain de la nébuleuse terroriste.

Il est bon de préciser que la musique était utilisée sur les champs de bataille pour entretenir le mental des soldats. Elle demeure encore une source d’inspiration, mais aussi de motivation et un vecteur de mobilisation. Le concours a été lancé le 4 juillet dernier et a pris fin le 18 août 2022.

Sur la cinquantaine d’œuvres, les 5 meilleures ont été sélectionnées par un jury de 7 membres pour la finale. Le ministre Andogoly Guindo a remercié le parrain pour son engagement et le Prytanée militaire pour sa collaboration.

Le ministre Camara a témoigné de sa gratitude au chef de l’État pour son initiative. Il est revenu sur la mission de son département qui s’investit pour la montée en puissance de l’Armée. Celle-ci, selon lui, est à l’image des grands guerriers comme Babemba Traoré, Bazani Théra, Soundiata Keita… Les futures générations retiendront les noms de certains héros face aux forces obscurantistes et barbares qui n’ont d’autre vocation que de détruire notre vivre ensemble.

Le ministre en charge de la Défense a invité à l’union sacrée. «Ensemble, nous écrirons une page glorieuse de notre histoire», a-t-il dit, avant d’assurer que l’armée est engagée pour la victoire et ses actions ont permis de recouvrer la paix et la sécurité dans certaines localités du pays.

Ces magnifiques chants dédiés aux FAMa nous rappellent le vieux Bazoumana Sissoko qui avait chanté après l’accession de notre pays à l’indépendance : «Maliba Kèra an Taye», c’est-à-dire le «Mali nous appartient».

Par Amadou SOW

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