Changement Climatique au Mali : La fabrication du charbon de bois un gros facteur.

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Le terme « changements climatiques » désigne les variations des températures et des conditions météorologiques sur le long terme. Ces variations peuvent être un phénomène naturel, mais depuis le début du XIXe siècle, elles résultent principalement de l’activité humaine, notamment de l’utilisation des combustibles fossiles (tels que le charbon, le pétrole et le gaz) qui produisent des gaz à effet de serre. parmi ces activités, la production de charbon de bois est un cas pertinent qui donne deux grands dangers provoquant le phénomène « changement climatique ». Cette pertinence est avérée par plusieurs sources, selon Frédéric Douard, un grand ecologiste français, dans les pays peu développés pour produire 1kg de charbon il faut détruire au moins 10kg de bois. Cette affirmation est aussi confirmée par la FAO(Organisation Mondiale de l’Alimentation et l’Agriculture) dans l’un de ses rapports techniques. Le sujet nous ramène ici de dégager comment la fabrication de charbon de bois peut aboutir au changement climatique, de faire sortir des mesures d’adaptation et d’atténuation. Nous avons rapproché à certains spécialistes pour mieux répondre cette problématique.

Dans la plupart des pays en voie de développement comme le Mali, le charbon représente le combustible principal. Au Mali, la production de charbon n’est plus une chose de cachette surtout dans les zones décentralisées. Il est produit et consommé, mais sa consommation est plus fréquente dans les lieux urbains. Sa fabrication crée la déforestation car il provient du bois et le bois c’est l’arbre, celle-ci, aussi, peut provoquer la rareté de la pluie et le décalage de la saison. En plus de ce danger, beaucoup de conséquences sont liées à sa fumée telles que l’abondance de la pluie, la pluie prématurée peut être aussi provoquée etc. Cette pratique qui échappe aux autorités maliennes et qui constitue encore un fléau pour l’environnement se fait sur  aucune base légale car depuis 2004 des mesures ont été prises contre elle, mais,  malgré toutes ces mesures faites par le gouvernement de Amadou Toumani Touré, la pratique continue dans certaines localités même si d’autres font l’exception, en respectant les règles, comme la commune rurale de Tiakadougou Faraba de la région de Koulikoro, sous-préfecture de Kourouba. S’il est avéré que la fabrication de charbon de bois est un gros facteur pour le changement climatique qu’il faut beaucoup détruit de l’arbre pour l’avoir, les charbonniers doivent être frappés à des fortes sanctions. En effet, les autorités doivent redoubler d’efforts. En se faisant,  elles doivent appliquer les mesures prises sans réserve et sans exception, la surveillance doit être large en multipliant les acteurs de surveillances comme les Eaux-et- forêts.

Par ailleurs, l’utilisation de charbon de bois au Mali est très difficile à laisser, aussi, très facile à laisser car là où il est produit à part la vente n’est pas nécessaire alors que là où il est très utilisé obtient d’autres alternatives. Selon Ousmane Siby, Centraliste à la société B2Gold, le Mali à plus de potentialités pour se débarrasser de charbon de bois parce qu’ il y a l’eau et le soleil, a-t-il précisé.《je m’énerve quand je vois encore le charbon comme le principal combustible à utiliser au Mali et de voir le Mali se  retarder de changer la manière》, a déballer M. Siby, avant de citer quelques alternatives de charbon qui sont entre autres, d’abord, l’utilisation du système hybride, dont on a le panneau solaire, le groupe électrogène, la batterie, ensuite, le système électrique dont on a le chauffage électronique et enfin, le système de Gaz butane,  si le Mali se focalise sur ces systèmes cités, il peut belle et bien oublier le charbon de bois, a confirmé le jeune opérateur de central de B2gold. De conclure, il invite les autorités maliennes à suivre certains de ses pays limitrophes de la sous-région qui sont déjà en avance avec ces systèmes indiqués.
 
En somme, nous pouvons dire que le charbon de bois représente beaucoup pour le Mali qui le trouve encore indispensable en utilisation. Mais, cette mentalité doit
être écartée car le charbon même en question dégage des conséquences néfastes et met un frein au développement d’un pays sous développé.
 
Youba Doumbia. 

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