
Burkina Faso soldiers man a checkpoint on the road leading to the Ouaga 2000 conference center on October 4, 2022 in Ouagadougou. - Several dozen protestors waving Russian flags rallied in Burkina Faso's capital Ouagadougou on Tuesday as West African envoys arrived on a fact-finding mission following the country's second coup in less than nine months. (Photo by Issouf SANOGO / AFP)
Des supplétifs de l’armée au Burkina Faso ont été accusés d’avoir tué 28 personnes dans le nord-ouest la veille du Nouvel An, un massacre qui fait craindre un cycle de représailles entre communautés dans ce pays meurtri par la violence jihadiste depuis 2015.
Le gouvernement a annoncé lundi soir avoir « été informé d’un drame survenu à Nouna, chef-lieu de la province de la Kossi, dans la nuit du 30 au 31 décembre », précisant que les premières informations « font état de 28 personnes tuées ».
Le Collectif contre l’Impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), organisation de défense des droits humains, a dénoncé « des exactions » commises par des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), supplétifs de l’armée.
Le gouvernement a indiqué qu’une enquête avait été ouverte « pour élucider les circonstances du drame et situer toutes les responsabilités » et a appelé « l’ensemble de la population au calme » en attendant que « toute la lumière » soit faite « sur ces violences inacceptables ».