Scrutin du 18 juin prochain : Le RpM lance un appel à ses militants pour un ‘’Oui’’ massif

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Le Rassemblement pour le Mali (RpM) a exprimé son soutien sans réserve au projet de constitution. Et entend le prouver en votant massivement ‘’Oui’’ ce 18 juin. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse le jeudi 1er juin 2023 au CicB où les délégués des comités et fédérations de toutes les régions étaient présents en grand nombre.

Ont marqué cette conférence de presse par leur présence plusieurs personnalités du parti : Isaac Sidibé, ancien président de l’Assemblée nationale, Mahamane Baby, Mamadou Frankaly Kéita, Nango Dembélé, Alhassane Ag Ahmed Moussa, Baber Gano (anciens ministres), Mamadou Diarrassouba (ancien député) et Ould Mataly. Au nom du parti, les conférenciers ont déclaré se reconnaître dans la future  constitution et ont appelé tous leurs militants et sympathisants, de Kayes à Kidal, à voter massivement en faveur du “Oui”.

Ils ont expliqué les raisons de leur adhésion au projet. Le discours liminaire lu par Me Gano révèle que onze points figurant dans le projet de constitution avorté du régime d’IBK sont pris en compte. Au nombre desquels le préambule, la forme républicaine de l’État, le serment prêté par le président de la République, la détermination de la politique nationale par le président de la République, le pouvoir du président de la République de révoquer le Premier ministre, la proposition d’un Sénat en tant que deuxième chambre du parlement, ainsi que la reconnaissance des notabilités traditionnelles.

Le RpM justifie son soutien en se référant à sa position clairement affichée le 4 septembre 2020 en faveur des autorités de la Transition pour le retour à l’ordre constitutionnel, ainsi qu’aux recommandations et conclusions du Dialogue national Inclusif de décembre 2019 et des Assises nationales de la Refondation de décembre 2021. Ils soulignent également la nécessité de réviser la Constitution de 1992, qui a connu des tentatives infructueuses de révision par les anciens présidents, dont la dernière est celle initiée par feu Ibrahim Boubacar Kéita en 2017.

Autre grief invoqué : le projet de constitution reprend les dispositions de la loi référendaire de 2017 votée par l’Assemblée nationale à la suite de la tentative de révision.

Dans leur déclaration, ils demandent également aux autorités de la transition de prendre toutes les mesures matérielles et sécuritaires nécessaires pour assurer le bon déroulement du référendum.

Au cours de cette conférence de presse, le cas de Bocary Tréta a été évoqué. Honorable Mamadou Diarrassouba a laissé entendre que la grande famille du RpM reste ouverte à tous. Aussi la main reste-t-elle tendue à Tréta qui devrait regagner sa famille politique et mettre fin aux procédures judiciaires.

Me Gano a précisé que deux correspondances lui ont été adressées à cette fin. Malheureusement, elles sont restées sans réponse.

Abordant la question de la légitimité des cadres présents à la conférence,  Dr Nango Dembélé a précisé que la légitimité d’un cadre politique provient de sa base. Selon lui, personne ne peut empêcher une base de conserver son mandataire.

Drissa Togola

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