L’Alliance Pour le Développement et le Renforcement de la Cohabitation d’Ici et d’Ailleurs (ADERCI) et le mouvement Mali Dambé en Marche ont animé, le samedi 17 décembre, une conférence de presse à la Maison de la presse. Occasion pour eux d’insister sur « la souffrance de la population malienne ». C’était sous l’égide leur porte-parole, Modibo Kéïta.
Le peuple malien souffre. C’est le triste constat dressé par l’Alliance Pour le Développement et le Renforcement de la Cohabitation d’Ici et d’Ailleurs (ADERCI) et le mouvement Mali Dambé en Marche. C’est dans ce cadre que les deux organisations ont décidé d’alerter les autorités de la transition à travers le slogan «Antôrôla » Ça ne va pas en français.
C’est ce qu’a indiqué leur porte-parole, Modibo Kéïta. Selon lui, la situation du pays se caractérise par la rupture politique et sociale. Il a indiqué que les deux mouvements de jeunes n’ont d’autres objectifs que de faire sortir le Mali du gouffre. « Aujourd’hui, nous souhaitons que les jeunes hommes et femmes du Mali se réunissent pour se donner la main et apporter leur contribution à un projet de sortie de crise. Les Maliens de tout bord et de toutes les contrées doivent s’écouter et se parler », a-t-il expliqué.
Aussi, Modibo Kéïta a évoqué l’enlèvement depuis quelques jours d’Ousmane Makadji, un de leur camarade, qu’il qualifie d’injuste. Tout en dénonçant ce rapt, il a réitéré leur engagement patriotique et exigé la libération sans condition de leur camarade de lutte.
A noter que cette conférence de presse intervient dans un contexte marqué par la cherté de la vie dans le pays entraînant la baisse du pouvoir d’achat de la population. D’où les mécontentements de nombreux maliens.
Abdrahamane SISSOKO
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