Mali : la CNOP outille des femmes et des jeunes sur le foncier agricole

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Dans le cadre du Projet d’Appui Régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel (PARIIS), la Coordination nationale des organisations paysannes du Mali (CNOP) a organisé à son siège un atelier sur l’élaboration d’un document sur les droits fonciers des femmes et des jeunes et leur accès équitable aux terres sécurisées. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée le samedi 16 décembre sous l’égide Abdramane Bouaré, conseiller technique à la CNOP et point focal du projet PAIIS.

« L’accès équitable des femmes et des jeunes aux terres sécurisées et l’élaboration d’un document de plaidoyer sur leurs droits fonciers selon les textes et lois au Mali », tel est l’objectif de l’atelier d’élaboration d’un document sur les droits fonciers des femmes et des jeunes et leur accès équitable aux terres sécurisées. Il est organisé par la coordination nationale des organisations paysannes (CNOP) dans le cadre du Projet d’Appui Régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel (PARIIS) et financé par le Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA).

Il vise à échanger avec les femmes et les jeunes provenant des quatre cercles d’intervention du projet (Koulikoro, Dioila, Braouéli et Ségou) sur la loi foncière agricole au Mali. Il s’agit, selon Agaly Ag Sorho, responsable suivi-évaluation à la CNOP, de faire connaître aux femmes et aux jeunes leur droit en matière de foncier agricole.  Car selon les dispositions de la loi sur le foncier agricole, « Toute terre aménagée par l’Etat et ses partenaires, 15 % doivent être affectées aux femmes et aux jeunes ».

Des dispositions ne sont pas appliquées dans la pratique, a déploré Abdramane Bouaré, conseiller technique au CNOP et point focal du projet PAIIS. « Nous avons pour cela appelé les femmes et les jeunes ruraux pour partager avec eux le goulot d’étranglement afin qu’ils puissent accéder à leur droit », a-t-il précisé. Au terme des quatre jours d’atelier (deux jours pour les femmes et deux jours pour les jeunes) un document de plaidoyer sera élaboré et soumis à l’approbation des autorités.

Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net  

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