L’équipe dirigeante du CMC fait l’objet de cabale : Méconnaissance des textes ou desseins inavoués ?

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Crée par l’ordonnance N099-036/P-RM du 23 septembre 1999, modifié et organisé par le décret N099-426/P-RM du 29 décembre 2009, le Conseil Malien des Chargeurs est un établissement public à caractère professionnel chargé de la défense des intérêts des Chargeurs tout le long de la chaine d’approvisionnement. Un règlement intérieur fixe le détail du fonctionnement de la structure. En effet, le Conseil Malien des Chargeurs a pour mission principale l’organisation et la représentation professionnelle des chargeurs maliens. Son équipe dirigeante est élue pour un mandat de cinq ans au cours d’une Assemblée consulaire, par les chargeurs que sont les importateurs, les exportateurs et transitaires agréés au Mali. Est-il difficile de comprendre le mécanisme de fonctionnement du CMC ? Bien qu’étant autonome dans ses prises de décision, la structure prend toujours conseil auprès des autorités sur toutes les questions d’intérêt national.

Il ne pourrait y voir que des relations de collaborations, de complémentarité, de conseils avisés entre le Conseil Malien des Chargeurs et les autorités nationales. Donc pas de conflit d’intérêt encore moins de brouille comme le fait croire une certaine presse. La ministre de tutelle qu’est Mme Dembélé Madina Sissoko est une partenaire incontournable et pour la bonne marche de la structure, ses conseils voir directives sont les bienvenus. C’est d’ailleurs pourquoi le département est invité à prendre part à toutes les instances du CMC, plus précisément les assemblées consulaires.

L’équipe dirigeante du Conseil Malien des Chargeurs sous le leadership de Kissima dit Bakissima Sylla, a une vision qui s’articule autour de cinq grands axes stratégiques : le premier axe stratégique concerne la promotion d’un mécanisme de communication et de renforcement des capacités permettant d’assurer une visibilité accrue du conseil Malien des Chargeurs,

Le deuxième axe stratégique  est relatif à la réalisation des équipements marchands permettant aux chargeurs de disposer d’Entrepôts, de Ports secs, des Aires de stationnement/ de repos et de magasins de stockage ;

Le troisième axe stratégique consiste à mettre en place une stratégie crédible d’optimisation du potentiel financier et de mobilisation de ressources à travers un système de gestion transparente et fondé sur un « Budget programme »exigé par les pouvoirs  publics à tous les organes publics,

Le quatrième axe stratégique permettra de développer un partenariat avec les autres chambres consulaires, notamment la chambre de commerce et d’industrie du Mali, le Conseil Malien des transporteurs Routiers

Le cinquième axe stratégique permettra d’organiser l’administration du CMC en vue de mieux répondre aux aspirations des chargeurs.

En plus de la vision que la nouvelle équipe a pour le CMC, elle a également fait des innovations avec la création et le renforcement du Bordereau électronique de suivi des cargaisons. Cette innovation revêt une importance particulière pour les pays de l’hinterland et cela pour quelques raisons comme entre autres la facilitation des échanges commerciaux, l’amélioration de la traçabilité, la réduction des retards et des coûts de stockage, l’encouragement du commerce international et surtout l’intégration régionale

En somme, le Conseil Malien des Chargeurs a un rôle capital à jouer ? Il permet non seulement de faciliter le commerce entre le Mali, pays de l’hinterland et les autres pays de transit des marchandises. Il est la courroie de transmission entre les commerçants et les autorités portuaires d’une part et entre les commerçants et les autorités douanières d’autre part, en facilitant la transaction

Youssouf Sissoko

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