“La fabrique des femmes du Mali” : L’association Côté-court veut autonomiser 110 femmes

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Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet “La fabrique des femmes du Mali”, l’association culturelle Côté Cour a convié les médias, le jeudi 30 novembre dernier, à une conférence de presse pour présenter ledit projet qui est destiné aux femmes pour leur autonomisation. Elles seront 110 femmes à être concernées dans le cadre de ce projet qui aura une durée de trois ans à travers quatre régions du Mali.

La conférence de presse a eu lieu dans les locaux de l’association culturelle Côté Cour en présence de Kassim Diabaté, président de l’association culturelle Nangnerki, Yacouba Touré, styliste, designer et président des tailleurs de Sikasso, et le célèbre comédien Issa Coulibaly.

“La fabrique des femmes du Mali” est un projet de formation visant l’autonomisation des femmes en milieu rural au Mali à travers quatre régions dont Koulikoro, Sikasso, Bougouni et Koutiala.

Financé par la Fondation Doen, une organisation néerlandaise qui œuvre pour la promotion des initiatives culturelles, le projet est destiné aux femmes pour leur formation en saponification, bogolan, la couture et le beurre de karité.

Dans son intervention, Mama Koné, la coordonnatrice du projet et directrice de l’association Côté Cour dira que le financement de ce projet par la Fondation Doen se situe dans le cadre du développement des communes rurales. Elle précisera qu’après la formation qui va de septembre 2023 à juin 2024, des équipements seront offerts aux femmes. De plus, le projet prévoit la construction d’un centre de formation.

La particularité de ce projet, à entendre la coordonnatrice est qu’il donnera l’occasion à ces femmes de continuer à travailler même après sa clôture. “Il ne faut pas former pour former, il faut aussi donner aux femmes des matériels et un lieu de travail pour leur permettre de poursuivre de façon permanente leur ambition”, signalera-t-elle.

Quant à Kassim Diabaté, il a affirmé avoir été capté en voyant le nom du projet. Pour lui, ça doit interpeller tout le monde. “Instruire une femme, c’est éduquer toute une nation, donc fabriquer une femme ça revient à la même chose”, dira-t-il. Et de terminer en saluant l’initiative et aussi la confiance portée à l’association Nangnerki.

Pour la mise en œuvre du projet, l’association Côté Cour est en partenariat avec l’association Nangnerki de Sikasso, le Festival Didadi de Bougouni, l’association Koulé Arts de Koutiala et l’Association des femmes de Laina de Koulikoro.

Ibrahima Ndiaye

 

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