Au Mali, précisément à Bamako, nous sommes en une semaine de la fête de Tabaski, les moutons sont peu dans les marchés de bétail et même dans les ruelles. Aussi, ceux qui sont à la disposition coûtent très chers voire inachètable.
Alors, la fête de Tabaski est une fête musulmane fêtée obligatoirement dans tous les pays musulmans. Cette fête qui est presque considérée comme une fête de mouton n’aura pas sa valeur sans les moutons.
Cette situation s’inquiète beaucoup les populations car, pas seulement le statut du mouton pour la fête de Tabaski, mais leurs enfants qui adorent bien les moutons. Face à cette situation nous avons fait une descente dans certains grabals de Bamako pour mieux s’imprégner sur la situation.
Au grabal de Sabalibougou au bord de la grande route du deuxième pont à 200m de l’hôtel Olympe, nous avons trouvé un grand éleveur de mouton venu au centre du pays du nom M. Amadi Dia. En répondant nos questions qui étaient de savoir pourquoi cette présence insuffisante de mouton dans les marchés et la cherté des disponibles contrairement à l’année passée ? Il confirme qu’il était sans doute que cela soit arrivée cette année car la plupart des éleveurs venus de très loin ont retourné avec leurs moutons non achetés l’an passé et cela a fait des dégâts.《Les gens doivent comprendre que ce n’est pas de notre volonté la cherté des moutons dans les marchés, mais cela est due à des conditions et à la situation du moment 》, a-t-il passé ce message avant de prédire que même l’année prochaine la situation perdurera si rien n’est fait.
Dans le même ordre d’idée, son voisin dans le même domaine M. ALLaye Dicko a fait savoir que l’insécurité du pays, surtout du centre et du nord qui constituent des zones les plus pratiquantes de l’élevage, a provoqué principalement cette présence insuffisante de mouton dans la capitale du Mali. Des moutons sont kidnappés, certains volés et même incendiés, chose qui décourage beaucoup d’éleveurs, a indiqué M. Dicko. Aussi, ajoute-t-il, les transports et les loyers d’occupation des lieux aucours de la periode de vente. Poursuivant ses propos, il dira que l’augmentation des prix du mouton qui a amené cette cherté est obligatoire, si nous ne ferons pas notre travail pour rien, a-t-il dit. 《Imaginons, nous faisons ce travail dans toutes difficultés ni sécurité ni avantage 》, a souligné Allaye Dicko avant de faire un appel aux autorités de la transition d’une sécurité.
En sommes, nous pouvons dire que la situation est très difficile et même compliquée, mais nous invitons les parties à une attente afin de redonner la fête de Tabaski son goût. L’État, de renforcer la sécurité aux zones de l’élevage. Il peut même gratifier les lieux où giseront les éleveurs qui viennent de loin pendant les périodes de vente. Les éleveurs, de prendre le courage et de comprendre la situation actuelle du pays.
Youba Doumbia.