Dans le cadre de ce procès, le tribunal de première instance de Tunis a prononcé la même peine d’emprisonnement (3 ans) contre trois accusés, 10 ans de prison à l’encontre d’un cadre au ministère de l’environnement, et 15 ans de prison par contumace à l’encontre du propriétaire de la société importatrice des déchets italiens, toujours en fuite, précisent les mêmes sources. L’affaire des déchets importés d’Italie, qui remonte à mi-2020, portait sur l’exportation illégale, par une société italienne, de plus de 280 conteneurs de déchets municipaux mixtes vers la Tunisie, sous des allégations trompeuses, selon lesquelles les déchets étaient traités et seraient recyclés, alors qu’ils présentaient peu de chances de recyclage.

L’affaire a notamment provoqué le limogeage de Aroui, qui a été arrêté, en décembre 2020, avec d’autres cadres du ministère de l’environnement et de l’Agence tunisienne de gestion des déchets (ANGED).

Révélée par les médias tunisiens, cette affaire a déclenché une grande polémique en Tunisie et une mobilisation des associations locales chargées des questions environnementales.

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