Aucun train ne circule, entre Bamako et Kayes. Un retour à la normale est prévu demain jeudi. Voyageurs, marchands ambulants, chauffeurs de taxi piaffent d’impatience. Le train a contribué à accélérer et à intensifier les flux d’échanges. Mais, les infrastructures fixes et le matériel roulant des chemins de fer se trouvent dans un piètre état. Cette lacune compromet gravement la capacité du transport ferroviaire à jouer le rôle de moteur du développement économique des villes et villages traversés.
La suspension du trafic voyageur a privé les ambulants, les chauffeurs de taxi de bon chiffre d’affaire qui les aurait permis de consacrer plus de ressources à l’éducation, la santé et l’alimentation des enfants notamment.
Le trafic ferroviaire, qui avait repris le 9 juin 2023 après plusieurs années d’interruption, est perturbé tantôt par une grève pour non-paiement des salaires tantôt pour des raisons techniques.