L’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA), le Mouvement pour l’Éthique et la Transparence (MET), et MIAMSI-SÉNÉGAL expriment leur profonde tristesse suite au naufrage d’une pirogue transportant près de 184 migrants au large de la plage de Ndiago, au sud-ouest de la Mauritanie.
Ce drame, survenu alors que les migrants tentaient de rejoindre les îles Canaries, a coûté la vie à 87 personnes, dont une majorité de Sénégalais. Trente-six personnes ont été secourues, tandis que les recherches se poursuivent pour retrouver une soixantaine de disparus.
Selon nos informations, la pirogue avait quitté Niodior, au Sénégal, avant de rencontrer son funeste destin. Ce nouveau drame met en lumière les conditions de désespoir qui poussent de nombreux jeunes à risquer leur vie dans des traversées périlleuses à la recherche de meilleures opportunités.
Les trois organisations rappellent dans un communiqué parvenu à Seneweb « que malgré les dispositifs mis en place par FRONTEX et les efforts de coopération entre l’Union Européenne et le Sénégal, les résultats attendus n’ont pas été au rendez-vous ». Elles appellent « les nouvelles autorités sénégalaises à intensifier leurs efforts pour prévenir de telles tragédies à l’avenir ».
« Il est crucial de renforcer les mécanismes de surveillance et de secours en mer, mais surtout d’améliorer les conditions de vie des populations sénégalaises et de promouvoir des voies de migration sûres et légales », ont-elles indiqué dans le document.
Par ailleurs, L’ADHA, le MET, et MIAMSI-SENEGAL réaffirment leur engagement à « œuvrer pour la protection des droits des migrants et à sensibiliser les populations aux dangers des migrations irrégulières ». Elles exhortent les autorités « à mettre en place une politique de jeunesse plus efficace pour contrer ce phénomène tragique et récurrent ».
Face à cette situation alarmante, les trois organisations de défense des droits humains appellent à une mobilisation générale et à une action immédiate pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.