Selon un nouveau rapport d’évaluation des menaces de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), les passeurs de migrants ont récolté de riches dividendes au cours de la dernière décennie dans le Sahel africain, où la violence armée, les attaques terroristes et les chocs climatiques ont entraîné le déplacement de trois millions de personnes et la fuite d’un nombre croissant d’autres personnes.
Les menaces extérieures telles que la crise au Soudan créent un « effet boule de neige » dans la région, a déclaré Mar Dieye, Coordinateur spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahel, à ONU Info.
« Ne pas arrêter cet incendie qui a commencé au Soudan et qui s’est ensuite répandu au Tchad et dans d’autres régions pourrait être une catastrophe internationale qui déclencherait beaucoup plus de migrants », a déclaré M. Dieye, qui dirige également la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel (UNISS). Le dernier rapport de l’ONUDC a identifié d’autres facteurs, ainsi que des solutions étayées par des entretiens avec des migrants et les criminels qui les font passer. Ils ont révélé comment la criminalité transfrontalière se déroule dans les villes à travers le Sahel.
De nombreuses personnes interrogées ont déclaré que les passeurs étaient moins chers et plus rapides que la migration régulière. Au Mali, où le revenu mensuel moyen est de 74 dollars, un passeport coûte près de 100 dollars.
Corruption :
L’OCLEI et la BAD signent un protocole d’accord
La Banque africaine de Développement (BAD), à travers son département du « Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption (PIAC) », fait front commun avec l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (OCLEI) pour lutter contre la corruption et l’enrichissement illicite. Cette décision a été actée par la signature d’un protocole d’accord de partenariat entre l’OCLEI et le PIAC, le lundi 12 juin 2023 à Abidjan, dans les locaux de la BAD par Moumouni Guindo, Président de l’OCLEI et Mme Paula Santos Da Costa, directrice du Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption (PIAC).
BECEAO :
L’affacturage, une des priorités pour libérer le potentiel de croissance des entreprises
Dans une approche coordonnée avec lesdits Etats, la BCEAO a inscrit au rang de ses priorités la promotion et le développement de l’affacturage, afin de libérer le potentiel de croissance des entreprises, notamment les Micros, Petites et Moyennes Entreprises.
L’affacturage, en tant qu’opération par laquelle une entreprise transfère par une convention écrite, avec effet subrogatoire, ses créances à un affactureur (un établissement de crédit ou un système financier décentralisé habilité), est l’un de ces instruments alternatifs de financement des PME/PMI.
Selon les services de la BCEAO, il offre, en effet, une réelle solution aux problèmes de trésorerie de ces entreprises. Il leur permet de retrouver une trésorerie immédiate. Une fois la créance cédée, le créancier est débarrassé de la lourdeur de la procédure de recouvrement.
UEMOA : La BCEAO prévoit une baisse de l’inflation
Pour les acteurs économiques et les consommateurs des huit pays membres de l’UEMOA, cette évolution des choses ne risque pas de modifier de façon immédiate la pression sur leur capacité de consommation. Des taux d’inflation moyens de 8% au cours des 10 premiers mois de l’année ont entraîné une hausse des prix de plusieurs biens, notamment alimentaires, à des niveaux historiquement élevés, et le ralentissement de l’inflation ne signifie pas que ces prix vont désormais baisser, mais simplement qu’ils augmenteront moins rapidement.
Afin de lutter contre la hausse des prix, la BCEAO avait décidé d’augmenter ses taux directeurs, rendant ainsi l’accès au financement à long et moyen termes plus difficile. Pour continuer à répondre aux demandes de leurs clients, le secteur bancaire a puisé dans ses réserves disponibles, les ramenant à 1 343 milliards FCFA à fin avril 2023, contre un excédent de 2 637,7 milliards FCFA à la fin de l’année 2021…