Si tout évolue comme prévu, le trafic ferroviaire n’est pas loin de reprendre très bientôt. La locomotive CC2205, qui avait déraillé le 24 novembre 2023 dans la localité de Mahina, est sur le point de retourner sur les rails. L’essai s’est avéré concluant la semaine dernière après les semaines que la machine a passées entre les mains des experts des Ateliers centraux de Korofina.
Les habitants de Mahina et d’autres localités riveraines des rails pourraient bientôt entendre le train siffler de nouveau. Même s’il est à craindre la locomotive pourrait ne pas être aussi rapide qu’auparavant. Il reviendra aux techniciens de confirmer son état optimal, apprend-on de bonne source.
L’atelier de Korofina mérite des éloges pour sa prouesse technique qui a permis de remettre la locomotive sur les rails. C’est grâce à l’engagement constant de cet atelier à relever les défis que la locomotive a pu être remise en état. C’est dire que le maintien du train sur les rails devrait passer par une gestion plutôt technique que politique. Les cheminots, experts dans leur domaine, devraient être autorisés à résoudre les problèmes ferroviaires sans pression politique excessive. Il faudrait ainsi un programme léger, adapté à la qualité des locomotives pour assurer la stabilité du service ferroviaire. Cela nécessite une compréhension approfondie des réalités techniques des locomotives, en tenant compte de leur usure réelle. Le déraillement du 24 novembre dernier peut être attribué à la pression excessive exercée sur les travailleurs et les machines, soulignant l’importance d’une approche équilibrée et durable. Par ailleurs, une gestion intelligente des ressources humaines est cruciale, compte tenu du nombre restreint de travailleurs disponibles après des années d’arrêt du train. Les suggestions précédentes, notamment la réduction du nombre de sorties par semaine pour préserver les locomotives vieillissantes, devraient être prises en compte pour assurer une exploitation stable du réseau ferroviaire. Ce qui est aussi important à signaler, ce sont les conditions des travailleurs, surtout leur salaire qui est devenu problématique. Même si la ministre avait promis une régularisation par le biais d’une note technique. Au directeur de prendre sa responsabilisé et d’enclencher le processus car il est le premier responsable à l’écoute des travailleurs
Drissa Togola