Répondant à son plan d’action, l’Union des Journalistes Reporters du Mali (UJRM), une jeune association dans la presse malienne, organise chaque année une tournée dans les régions du Mali. Depuis 2022, cette activité est en cours, de Kayes à Ségou et de Ségou cette année (2024) à Sikasso. Si avec toute difficulté que l’association parvienne au moins à faire une fois dans l’année pour respecter l’engagement pris, certains jugent cette activité de leurs manières.
Certes, personne ne doute aujourd’hui de la précarité de la presse malienne et il est unanime la souffrance des reporters. Redonner un bon souffle à ces derniers à pousser à faire penser à beaucoup de choses d’où la création de l’Union des Journalistes Reporters du Mali(UJRM) en 2019 par un certain nombre de journalistes reporters du Mali. En effet, changer en améliorant les conditions des reporters est le combat de cette date jusqu’à ce que l’objectif soit atteint. Dans ce cadre, l’Association regroupe des éléments dans un plan d’action pour bien mener sa lutte dans lequel il y’a la nuit de l’UJRM, une soirée qui sensibilise, qui récompense et qui fait de la plaidoirie, et une tournée régionale qui non seulement vise à s’imprégner sur la situation des reporters évoluant dans les régions, mais aussi de récolter et de mettre en lumière les difficultés auxquelles les régions sont confrontées.
En outre, plus de 30 journalistes reporters, membres de l’Association, venant dans 8 régions du Mali , notamment, Koulikoro, Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao , Koutiala et le District de Bamako, ont posé leurs valises en cette fin de 2024, notamment, dans les quinze derniers jours dans la cité du Kenedougou, la troisième région du Mali dans le cadre la tournée de ladite Association. Au cours de ce séjour, il faut souligner que des réalités en surprise ont été dévoilées par les journalistes. Tout d’abord, il s’agit du tourisme où on peut considérer Sikasso comme parmi les grandes régions touristiques. C’est une zone où on peut noter les grottes de Missirikoroni, la colline du Mamélon, la Fosse Commune, la Tombe de Tièba Traoré, le Mur du Tata, et pleins d’autres sites. De ce que nous avons vu aucours de notre enquête qu’à part de la tombe de Tieba Traoré les autres sont tous dans un état délabré manquant des entretiens adéquats alors qu’ils pourraient être un gros facteur pour l’économie de la région en particulier et du Pays en général. Ensuite, le convoi s’est dirigé vers les cercles et les communes de la région où les activités minières dominent les autres dont la commune du Finkolo Ganadougou, là-bas, la cherté et la dégradation des terres sont des réalités à cause des activités liées à l’or. Kadiolo et Zégoua ont été aussi visité. À Zégoua la frontière du Mali à la Côte d’Ivoire, les habitants crient la cherté surtout les commerçants qui déplorent la rareté des marchés comme au paravant.
Par contre, certaines personnes avec des aberrations ou de la haine voient ces jeunes dynamiques engagés jour et nuit dans le but de se donner au moins des meilleures conditions, des profiteurs ou des plaisants. Ils pensent que cette activité de L’UJRM est une occasion pour s’enrichir et de faire seulement un simple tourisme (visiter les lieux chics seulement). Alors que, l’UJRM est une association qui a son propre budget chaque année que beaucoup ne le savent pas. Il faut noter qu’après chaque tournée que les journalistes qui ont participé à la tournée produisent et divisent au moins deux éléments par personne dans leurs organes où il y’a la Télé, la Radio, la Presse écrite et en ligne et un Bulletin général qui sera partagé aux plus hautes autorités est fait par l’Association.
En sommes, après tout ce qu’on a vu, force est de retenir que les aberrations ne changeront rien à ce qui est déjà tracé et determiné. Les membres de l’Union des Journalistes Reporters du Mali doivent éviter toute forme de division et se donner les mains pour l’atteinte de ses objectifs.
Youba Doumbia….