Des tirs sporadiques d’armes automatiques retentissaient mercredi après-midi à N’Djamena aux abords du QG d’un parti de l’opposition assiégé par l’armée, ont rapporté deux correspondants de l’AFP dans la capitale tchadienne.
Joint par téléphone par l’AFP, sous couvert de l’anonymat, un responsable du Parti socialiste sans frontière (PSF), mouvement accusé par le gouvernement d’avoir tenté d’assassiner mi-février le président de la Cour suprême, a fait état tirs de fusils kalachnikov et de grenades lacrymogènes. Selon deux correspondants de l’AFP, le staccato d’armes automatiques a provoqué un mouvement de foule dans le centre-ville de N’Djamena.