À la barre, la plaignante a chargé son mari qu’elle juge «violent» en revenant sur les faits : «Le 15 mai, il m’a donné 2000 francs CFA comme dépense alors qu’il avait contracté une dette auprès de la boutique que j’ai payée. Il est revenu pour me réclamer le petit-déjeuner. C’est à ce moment que son téléphone a sonné. Quand j’ai décroché le téléphone, pour répondre, il s’est rué sur moi. Il m’a fait une prise, j’ai chuté, me retrouvant avec une jambe cassée.»
Le mis en cause a balayé ces accusations, affirmant que c’est A. D. qui l’a attaqué en l’empoignant. Sa prise fatale, il la met sur le compte d’un réflexe de survie, selon L’Observateur, qui a assisté à l’audience. S’il a maintenu ses dénégations, le chauffeur a fondu en larmes et présenté ses excuses à son épouse.