Le bureau national du Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM) conduit par Baidy Dramé, avait déposé une plainte auprès de la section administrative de la Cour suprême du Mali. C’était pour dénoncer la modification du récépissé du CSDM au nom de Mohamed Chérif Haïdara. Après une longue attente, le verdict vient de tomber, la semaine derrière. Ce verdict, selon un communiqué rendu public la semaine derrière par le camp de M. Dramé, annule le récépissé modifié au nom du Mohamed Chérif Haidara.
Dans ce communiqué datant du 14 juillet dernier, le bureau du CSDM-France informe de l’annulation du « faux » récépissé modifié au nom de Mohamed Cherif Haidara, délivré par le ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation, le 22 février 2016, soit quelques mois après la création du CSDM en septembre 2015.
A en croire ledit document, cette décision, qui porte l’arrêt n° 379 du 13/07/2023 de la plus haute juridiction du pays, permettra un large rassemblement, y compris des trois démembrements sur quarante-huit pays qui étaient restés fidèles au sieur Mohamed Cherif Haidara.
Selon Baidy Dramé, signataire du communiqué, « cette victoire est le fruit d’un combat collectif contre un seul homme, qui durant plusieurs années, a porté atteinte aux intérêts de la diaspora malienne en confisquant sa voix à de nombreuses occasions et en s’arrogeant des privilèges indus du fait du titre qu’il a usurpé.
Par ailleurs, le camp Mohamed Chérif Haidara fait un communiqué, qui ne contredit pas la décision d’annulation du récépissé. Dans sa déclaration, qui date du même jour, c’est-à-dire le 14 juillet dernier, le camp de M. Haïdara, indique qu’il est avéré que la Section administrative de la Cour suprême a effectivement examiné, à son audience du jeudi 13 juillet 2023, l’affaire relative au récépissé modificatif du CSDM.
Cependant, poursuit-il, ni le CSDM, ni Mohamed Chérif HADARA, dont le nom figure sur le récépissé, n’a été associé à la procédure ayant donné lieu à la décision rendue, par la Section Administrative de la Cour Suprême.
Cet état de fait, selon ce document, ouvre donc la voie à l’exercice par le CSDM et le sieur Haidara de recours tendant à la rétractation de la décision qui, pour l’instant, n’est pas rédigée.
Lamine BAGAYOGO