R. A. Santhiago ne savait pas qu’en répondant à l’appel de son père, Vindo Araujo Lopez Santhiago, qui lui avait demandé de rentrer d’urgence de l’étranger où il est basé, il allait être témoin de sa mort. Ce dernier était un chef d’entreprise capverdien, patron de Dakar mécanique chaudronnerie industrielle, sis à la Rue 3 Potou à Bel-Air. Il vivait à la Cité Sodida, aux immeubles «Les Dunes».
Lorsqu’il téléphone à son fils, la victime lui fait part de ses soucis dans son business et de son souhait de le voir, ajoutant que ses enfants établis à Dakar l’ont délaissé.
R. A. Santhiago débarque dans la capitale sénégalaise vendredi 2 février. Il passe la soirée avec son père. Le lendemain, samedi 3, il effectue une descente à la chaudronnerie pour prendre le pouls. Au moment de quitter la maison, Vindo Araujo Lopez Santhiago était dans sa chambre.
Le soir, à son retour, le fils de la victime trouve la chambre de ce dernier toujours fermé, et à clé. Après avoir tapé plusieurs fois à la porte sans recevoir de réponse, il force l’entrée et tombe sur une scène d’horreur : le corps sans vie de son père est pendu dans la salle de bain.
D’après Le Témoin, qui rapporte le drame, le défunt était en tee-shirt bleu et short noir. Le journal ajoute qu’après les constations d’usage du commissariat des HLM, la dépouille a été transportée par les sapeurs pompiers à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff pour autopsie.