Le grand absent de mercredi, c’est Taqqadum, l’organisation d’opposition de la société civile le plus élargi et représentatif, menée par Abdallah Hamdock. L’ancien Premier ministre qui ne s’est donc pas présenté.
Difficile de mettre tout le monde autour de la table
Ibn Chambas, président du groupe de haut niveau sur le Soudan de l’UA a admis qu’ils n’avaient pas réussi à rassembler tout le monde pour cette première réunion : « Nous sommes déçus de l’absence de Taqqadum, mais nous avons maintenu les canaux de communication. Nous organiserons d’autres réunions avec Taqqadum et tout autre groupe dont nous aurons constaté l’absence. Les Soudanais doivent s’asseoir ensemble et déterminer ce qui cause ce conflit persistant. Littéralement, depuis l’indépendance, il n’y a pas eu de paix au Soudan. »
Taqqadum a, de son côté, fait savoir dans un communiqué qu’il déplorait le manque de concertation en amont de cette réunion. Il regrette la présence de soutiens de l’ancien régime d’Omar El Béchir, qu’il estime être anti-démocratiques et contre la paix.
D’autres forces importantes sont tout de même présentes. Comme les forces pour le changement et la paix au Soudan (FFC), ou encore le mouvement nord de libération du peuple du Soudan, ainsi que des membres des comités de résistance. Cette réunion doit se tenir encore pendant encore quatre jours et doit déterminer des dates et des lieux possibles pour le lancement du processus politique.