Babacar Fall est sans langue de bois. Dans un commentaire diffusé aujourd’hui, il n’a pas tardé à donner une réponse à la hauteur de l’attaque de Macky Sall. Le journaliste de la Rfm déclare fermement que « la fin de règne du président de la République Macky Sall est catastrophique ». Selon lui, les actes posés par le chef de l’Etat ainsi que ses prises de paroles sont devenus une calamité.
Le journaliste d’affirmer que « du début à la fin de sa gouvernance, Macky Sall n’a cessé son basting sur les médias sénégalais. En ce sens, Babacar Fall se penche sur l’ouverture des assises de la presse francophone qui a eu lieu mardi 09 janvier 2024 à Diamniadio. A cette occasion, il estime que Macky Sall a encore humilié les journalistes du Sénégal ce, devant les invités étrangers et les caméras du monde. Ce qu’il n’a pas pu digérer. Le journaliste de la Rfm trouve impertinent le fait que le président de la République s’est attardé sur les détails de comment on fait la revue de presse au Sénégal.
D’après Babacar Fall, le gouvernement de Macky Sall n’a jamais accordé d’importance aux enjeux et défis qui pèsent sur la presse sénégalaise. Cette fois-ci le présentateur de l’émission Rfm matin se lâche comme jamais. Il soutient: « le Président Macky Sall est très mal placé pour critiquer la qualité de la presse sénégalaise et devait être le dernier à tenter de salir l’image des journalistes sénégalais ». Les nerfs de l’employé de Youssou Ndour semblent être tendus. Pour défendre ses confrères, il va plus loin avec des questions polémiques. « Mais dites nous qui était derrière « il est midi », ce journal qui passait tout son temps à insulter l’opposition d’Abdoulaye Wade et les médias qui osaient critiquer le régime du Pds dont Macky Sall était un des pontes à l’époque ? Macky Sall n’ a t-il pas contribué à l’affaissement de la presse lui et ses collaborateurs ? Sur la plus de cinquantaine de quotidiens qui paraissent aujourd’hui au Sénégal, combien sont détenus par des responsables de l’Apr ou de leurs alliés ? Vous n’avez pas le droit de tuer la presse pour venir ensuite la critiquer » assène le journaliste dans son commentaire .