Un sondage CSA paru ce dimanche et réalisé pour CNEWS, Europe 1 et le JDD indique que plus de deux tiers des français (68%) font le lien entre l’insécurité et l’immigration.
Dans un sondage* CSA diffusé ce dimanche 2 juin pour CNEWS, 68% des français répondent par le oui à la question «existe-t-il aujourd’hui un lien en France entre insécurité et immigration ?» À l’inverse, 32% des français ont répondu non à la question.
Dans le détail, les résultats affichent une légère différence entre les hommes et les femmes puisque ces dernières sont 70% à répondre oui contre 67% pour les hommes.
En revanche, une forte disparité existe dans les réponses des sondés en fonction de leur tranche d’âge. En effet, plus les sondés sont âgés, plus ils sont propices à faire le lien entre l’immigration et l’insécurité. Les 18-24 ans répondent oui à la question à 57% quand les 25-34 ans sont 62%. Encore plus haut, les 35-49 ans affichent un total de 62%, et les 50-64 ans atteignent même le chiffre de 78%. Les considérations économiques paraissent néanmoins peu influer sur les scores. Les CSP + ont répondu oui à 66% à la question, les CSP – eux à 70% et les inactifs à 69%.
UN GRANDE DISPARITÉ DROITE-GAUCHE
Sans surprise, la disparité des résultats en fonction de la sensibilité politique des sondés est profonde. Les électeurs de droite, attachés aux thèmes de la sécurité et de la modération de l’immigration sont 90% à faire le lien entre insécurité et immigration tandis que moitié moins d’électeurs de gauche arrivent à cette conclusion (48%).
Au sein même de la gauche, les électeurs d’Europe écologie/Les Verts sont les moins enclins à faire le lien (34%) quand ceux du Parti Socialiste sont presque un sur deux à faire le rapprochement. À droite, les électeurs des Républicains et du Rassemblement National sont d’accord sur la question et répondent oui à 94%. Les centristes et les électeurs Renaissance sont quant à eux dans la moyenne nationale avec 69% de sympathisants qui établissent un lien entre insécurité et immigration.
*Sondage réalisé par questionnaire auto-administré, les 30 et 31 mai, auprès d’un échantillon représentatif de 1.011 personnes âgées de 18 et plus, selon les méthodes des quotas.