Le film de Marvel, Black Panther II, est un grand blockBuster, même s’il n’a pas eu autant de visibilité que le premier volet avec le regretté Chadwick Boseman. Cependant, ce […]
Le film de Marvel, Black Panther II, est un grand blockBuster, même s’il n’a pas eu autant de visibilité que le premier volet avec le regretté Chadwick Boseman. Cependant, ce succès n’a pas été apprécié par tout le monde. Les autorités françaises ont dénoncé l’image des soldats français dans le film; ces derniers ont été présentés comme des pilleurs de ressources et ont tenté de voler le vibranium, un métal imaginaire du Wakanda, un pays africain tout aussi imaginaire. Cette représentation est malvenue pour la France, qui est actuellement accusée de pillages de ressources en Afrique et d’exploiter le continent.
Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a fermement condamné cette «représentation mensongère et trompeuse des forces armées françaises». Il a rendu hommage aux 58 soldats français qui sont morts en défendant le Mali à la demande de Bamako face aux groupes terroristes islamistes. Le ministère admet la liberté d’une œuvre artistique et ne réclame ni le retrait ni la censure du film. Cependant, il ne peut y avoir selon lui, «de révisionnisme sur l’action récente de la France au Mali». La France est intervenue à la demande du pays pour lutter contre les groupes armés terroristes, ce qui est très différent de l’histoire racontée dans le film d’une armée française qui vient piller ses ressources naturelles a-t-il ajouté.
Pour rappel, la France se trouve en difficulté en Afrique de l’Ouest après avoir été priée de partir du Mali et du Burkina Faso. Le pays tente de réorganiser son dispositif dans la région mais ne veut pas non plus couper totalement les liens face à la diplomatie agressive de la Russie qui tente de reprendre la main avec les pays africains. La France jouit d’une mauvaise réputation due à ses actions après les indépendances: nombreux coups d’état, envoi de mercenaires (au Bénin par exemple), soutien à des régimes autoritaires ou non élus (l’exemple récent du Tchad).