Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué, a ravi la vedette à tous, le 28 mars 2024, à Genève en Suisse, à l’occasion du « Dialogue interactif sur la situation des Droits de l’Homme au Mali ». Cette journée rentrait dans le cadre des échanges sur le rapport de l’Expert indépendant sur la situation des Droits de l’Homme au Mali pour la période du 04 avril au 30 novembre 2023. Un rapport, léger et truffé de contrevérités. Le ministre Kassogué, qui conduisait la délégation malienne, a apporté une riposte proportionnelle aux déclarations mensongères contenu dans ce rapport.
A Genève, il a dénoncé un document impertinent, essentiellement à charges, parce que traité sans avoir écouté toutes les parties.
Mamadou Kassogué a profité de ce « prétoire » pour lister quelques les efforts et progrès louables réalisés par le Mali dans le domaine des Droits de l’Homme ; de quoi rappeler à l’ordre l’« Expert » dit indépendant et ses mandants.
Le Conseil des Ministres du mercredi 10 avril 2024 a été informé du fait.
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 10 avril 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition, Chef de l’Etat.
Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali au Dialogue interactif sur la situation des Droits de l’Homme au Mali.
Le Dialogue interactif sur la situation des Droits de l’Homme au Mali s’est tenu le 28 mars 2024 à Genève en Suisse. Cet événement a été le cadre des échanges sur le rapport de l’Expert indépendant sur la situation des Droits de l’Homme au Mali pour la période du 04 avril au 30 novembre 2023.
En réaction au contenu du rapport de l’Expert indépendant qui décrit une situation préoccupante, le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a fustigé l’impertinence dudit rapport qui est essentiellement à charges et basé sur des informations non recoupées.
Il a rappelé les efforts et progrès réalisés dans le domaine des Droits de l’Homme, notamment :
– les avancées réalisées en matière de lutte contre l’impunité ;
– l’accélération de la lutte contre la corruption ;
– l’intensification de la lutte contre l’esclavage par ascendance, les violences sexuelles liées aux conflits et les violences basées sur le genre ;
– la réalisation de nombreuses réformes politiques et institutionnelles, dont l’adoption et la promulgation d’une nouvelle Constitution ;
– le renforcement du processus de paix et de réconciliation nationale à travers un Dialogue direct inter-maliens ;
– la préservation de l’espace civique à travers le libre exercice de la liberté d’expression et de la liberté d’opinion qui constituent des droits constitutionnels garantis ;
– le retour progressif de l’Etat et le redéploiement des services sociaux de base dans plusieurs zones.
Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, tout en s’opposant à la politisation et à l’instrumentalisation des Droits de l’Homme, a réaffirmé la ferme volonté du
Gouvernement du Mali de poursuivre, dans le strict respect de sa souveraineté, sa coopération avec tous les mécanismes relatifs à ces droits.
Sékou TAMBOURA