Les forces de sécurité sierra-léonaises ont saisi divers matériaux servant à fabriquer des bombes et arrêté sept personnes soupçonnées d’être impliquées dans cette affaire qualifiée de « complot » par les autorités du pays.
« Les services de renseignement de la Sierra Leone ont découvert un complot impliquant des individus soupçonnés d’importer des matériaux pour la fabrication de bombes », indique un communiqué du ministère de l’Information reçu samedi par l’AFP.
Selon le document, les services de renseignement, de l’armée et de la police ont, après plusieurs mois de surveillance, mené dimanche dernier une opération conjointe ciblant plusieurs localités dans la région ouest. Celle-ci a permis de saisir divers matériaux servant à la fabrication de bombes.
Parmi les matériaux saisis, il y a des bouteilles de gaz vides de 12,5 kg, du TNT de haute qualité, des détonateurs, des dispositifs de mise à feu, des minuteurs et d’autres composants de fabrication de bombes déguisés en détergents et en savons en poudre.
Sept personnes ont été également arrêtées. Il s’agit de Hussein Antar, Jamal Antar, Ibrahima Bashiru Kamara, Samuel Marah, Abdul Aziz Kamara, Alieu Kamara, Ackmed Bangura.
Le texte indique par ailleurs qu’une perquisition mardi au domicile du suspect Hussein Antar a permis de découvrir 7.847.100 pilules de captagon d’une valeur estimée à 94 millions de dollars.
« Ces pilules, un stimulant dangereux et addictif de type amphétamine, étaient dissimulées dans les réfrigérateurs et climatiseurs des chambres à coucher », précise le communiqué.
Le captagon crée une forte dépendance chez l’individu. Il était notamment connu pour être largement utilisé par l’Etat islamique et les combattants en Syrie.
AFP