La Division Spéciale de la Cybersécurité (DSC) a opéré un grand coup de maître avec le démantèlement d’un réseau s’activant dans l’escroquerie et le chantage sexuel organisé. Les éléments de la DSC ont arrêté six individus qui se faisaient passer pour des femmes. Détails !
Les escrocs rivalisent d’ingéniosité pour se faire de l’argent. Certains d’entre eux n’hésitent pas à usurper l’identité de femmes pour appâter des hommes sur les réseaux sociaux.
Il arrive parfois que ces stratagèmes prospères certaines personnes tombent dans leurs filets. Parmi elles figure M.Niang qui a été finalement sorti des griffes de ses maîtres chanteurs, par la Division spéciale de la Cybersécurité.
Que s’est-il passé ?
Cet usager du réseau social Tik Tok avait lu une annonce proposant des appels vidéos intimes moyennant la somme de 3000 F CFA à payer d’avance. M.Niang est passé à la caisse pour participer à cette scène érotique en ligne. Sauf que l’appel vidéo a été immortalisé, selon des sources de Seneweb.
Dès lors débute le calvaire de M.Niang. Il a été sommé d’envoyer 200 000 F CFA pour ne pas voir sa sextape entre les mains de l’influenceur Adamo.
Ne sachant plus à quel saint se vouer, l’homme traumatisé s’est présenté à la Division Spéciale de Cybersécurité pour vider son sac. Il a été « consolé » et rassuré par les éléments de cette unité d’élite de la police nationale.
En un temps record, les enquêteurs ont réussi à identifier la traçabilité des fonds envoyés, révélant un enchevêtrement complexe de transactions téléphoniques entre divers numéros, selon des sources de Seneweb.
La traque supervisée, par le limier en chef de la DSC, a permis de mettre la main sur six membres de ce vaste réseau. Interrogés sur procès-verbal, A. B, I.S , B.D, S.S, M.A.F et S.F ont reconnu leur implication dans cette arnaque sophistiquée.
Il ressort de l’enquête que les mis en cause usurpaient l’identité de femmes sur les réseaux sociaux pour proposer des appels vidéos intimes à des hommes moyennant la somme de 3000 F CFA à payer d’avance, selon des sources de Seneweb.
Les six escrocs ont été placés en garde à vue dans les locaux de la DSC pour association de malfaiteurs, escroquerie, usurpation d’identité, collecte illicite, menaces de diffusion de données personnelles et chantage. Les investigations se poursuivent pour établir l’étendue de ce réseau et identifier d’autres éventuelles victimes.