L’amazone : d’où vient ce nom ?
La position de l’amazone se réfère sans surprise aux Amazones, ces femmes guerrières dans la mythologique grecque, connues pour vivre «?comme des hommes » (il faut remettre cette expression dans son contexte historique). D’aucuns racontent que les Amazones déléguaient aux hommes les tâches domestiques et les réduisaient de manière plus générale au rang d’esclaves. Les Amazones assuraient ainsi les fonctions qui, d’ordinaire à cette époque, étaient réservées aux hommes. Elles étaient chargées de gouverner, de combattre, mais aussi de chasser et de monter à cheval. Elles s’installaient alors sur leur monture, les deux jambes serrées, disposées sur le côté gauche de l’animal. La position de l’amazone dans le Kamasutra fait justement référence à cette posture.
Dans sa configuration générale, si l’on peut dire, la position de l’amazone est une position où la femme est au-dessus de l’homme. À l’instar des amazones de l’Antiquité qui enfourchaient leur monture les deux jambes du même côté, la femme vient ici se positionner sur l’homme de la même manière.
L’homme est ainsi assis sur une chaise, dans un fauteuil ou au bord du lit, suivant l’inspiration du moment. La femme, quant à elle, prend appui sur ses deux pieds qui touchent bien le sol de manière à offrir un bon ancrage et faciliter les mouvements de son bassin.
La position de l’amazone peut également se pratiquer allongée, en tout cas pour l’homme : celui-ci peut en effet se mettre sur le dos, puis sa partenaire s’accroupit ensuite délicatement, les deux pieds toujours du même côté, au niveau de ses hanches. Elle se fait ainsi pénétrer en abaissant son bassin, tout en douceur et plaisir.
Le principe de la position de l’amazone du Kamasutra
Dans cette position du Kamasutra, le romantisme et la sensualité sont à l’honneur. En effet, les deux partenaires sont ici dans une intimité et une sensorialité particulièrement rapprochées. Cette position, très appréciée par les femmes, est toutefois parfois redoutée par les hommes au premier abord. Pourtant, lorsqu’ils se laissent aller, ils découvrent à leur tour une gamme de plaisirs insoupçonnés.
Pour un épanouissement optimal, il est recommandé que les deux amants bougent ensemble leurs bassins, de manière synchrone. L’homme peut ainsi se laisser guider par sa partenaire et suivre son rythme. En revanche, l’amante ne fera pas de mouvements brusques afin d’éviter toute torsion désagréable. La femme mène ici la danse et peut varier les plaisirs à sa guise, en phase avec ceux de son partenaire.
Car le contrôle est par ailleurs partagé, tout en douceur : cette position permet en effet au partenaire masculin d’avoir les mains complètement libres pour caresser tout le corps de son amante. Les cuisses, l’intérieur de celles-ci, le pubis, le ventre… mais aussi la cambrure des reins, le dos, les fesses. Cette grande diversité au niveau des caresses procure un plaisir décuplé aux deux partenaires, tout en complicité et en sensualité.
Si la femme est enceinte, alors la position de l’amazone est tout à fait recommandée. Dans cette posture en effet, le ventre n’est pas compressé et l’ensemble de la zone vaginale est stimulé pendant que son amant la pénètre, sans qu’il n’y ait de gêne. Ici, de petits mouvements de va-et-vient permettront de faire augmenter la tension sexuelle progressivement.
Si cette position n’est pas toujours propice à l’orgasme, elle fait en revanche monter l’intensité du désir à son paroxysme, ou presque ! La sensualité est en effet au cœur de cette pratique complice, où la course à la performance n’a pas sa place. L’idée étant de prendre son temps…
Source : Madame Figaro