La contre-offensive se prépare à Kafountine. L’agression mortelle d’A. Cissé a mis les autorités et les communautés sur le pied de guerre. Des mesures seront déroulées. Tout le monde est décidé à enrayer la violence sous toutes ses formes.
Des agressions perpétrées de nuit ont récemment provoqué la mort de la femme A. Cissé, en état de grossesse, tuée devant ses enfants, à Kafountine, dans la nuit du vendredi 28 juin dernier. Ce meurtre a provoqué une onde de choc dans cette localité du département de Bignona et à Ziguinchor. Le présumé meurtrier d’A. Cissé a été arrêté.
Les autorités de Kafountine ont décidé de s’attaquer à la racine du mal pour mettre fin à ces agressions qui ont fini d’installer la psychose au sein des populations. David Diatta, le maire de la commune a annoncé, hier, lors d’une déclaration, les mesures communautaires préconisées.
Désormais, tout embarquement ou débarquement au quai de pêche sera identifié. Toute personne sans papier d’identification sera expulsée de la commune. Un travail d’identification des personnes qui occupent des logements au sein des maisons sera mené. Il en est de même des constructions anarchiques à Kafountine. Les autorisations de construire vont se faire en respectant les normes de sécurité. À partir de 00 h, toute circulation de motos-Jakarta ne sera plus autorisée. Un arrêté va être pris dans ce sens, selon le maire. Tout comme la fermeture des lieux de consommation d’alcool et d’hébergement qui ne sont pas en règle.
Les populations et le Conseil municipal de Kafountine lancent un appel aux autorités étatiques et attendent leur soutien pour régler le problème de l’insécurité dans la zone.
