Suite à l’annonce ce lundi par la Corée du Nord de tirs d’essai de missiles de croisière stratégiques depuis un navire de surface en présence de son leader Kim Jong-un, le Comité des chefs d’état-major interarmées (JCS) du Sud l’a démentie en analysant qu’il s’agissait plutôt de missiles antinavires et «pas de missiles de croisière stratégiques.»
«Il est impossible de tirer ce genre de missile depuis un navire de si petite taille», a indiqué le JCS en poursuivant que «la portée d’un antimissile est assez limitée et ne constitue pas une menace importante.» Les missiles prétendus seraient une version améliorée du missile antinavire de type russe Kh-35E Uran.
De plus, le JCS a rejeté l’éventualité que ces missiles aient atteint leur cible avec précision. Il a déclaré que «d’après l’analyse avec nos moyens de surveillance, les missiles n’ont pas atteint leur objectif». Si la Corée du Nord a réussi à toucher les cibles, elle devrait publier des vidéos et des photos comme elle l’a fait dans le passé, mais rien n’a été publié pour l’instant.
Quant au type de navire, le JCS a détaillé que «ce n’est pas un patrouilleur construit récemment. […] Ce n’est pas un navire construit dans les 10 ans passés». En ce qui concerne la figure externe du navire, elle ressemble à un navire furtif. Les autorités sud-coréennes ont tout de même estimé qu’«il est possible que le Nord ait réduit la surface détectable du navire, mais la Corée du Nord n’a pas les moyens d’utiliser la peinture pour la fonction furtive.»