Une enquête pour «homicides volontaires avec préméditation» a été ouverte après la découverte des cinq cadavres, lundi soir, dans un appartement situé à Meaux.
Drame effroyable en Seine-et-Marne. Les cadavres de cinq personnes – une mère de famille et ses quatre enfants respectivement âgés de 9 mois, 4 ans, 7 ans et 10 ans -, ont été découverts lundi 25 décembre vers 21 heures dans un appartement à Meaux, indique dans un communiqué le procureur de la République, Jean-Baptiste Bladier, confirmant une information du média Actu 17 .
Recherché par les services de police depuis la découverte des corps, le père de famille a été interpellé à Sevran (Seine-Saint-Denis) ce mardi 26 décembre au matin, indique une source proche du dossier au Figaro, confirmant une information de RMC . Selon nos informations, cet homme âgé de 33 ans s’appelle Noé B. Il était déjà connu pour des faits de violences intrafamiliales et troubles psychiatriques, a indiqué une autre source policière.
Le père de famille, principal suspect
D’après une source proche du dossier, la mère âgée de 35 ans et ses enfants ont été tués à l’arme blanche. Une enquête de flagrance pour «homicides volontaires avec préméditation» a été ouverte, avait précédemment précisé le procureur dans son communiqué. Les investigations ont été confiées au service de police judiciaire de Versailles.
L’alerte avait été donnée par des proches s’inquiétant de l’absence de réponse des occupants des lieux. «L’appartement ne présentait aucune trace d’effraction et le père de la famille était absent», détaillait le communiqué du procureur, qui donnera une conférence de presse sur cette affaire ce mardi à 11 heures.
Série noire
L’actualité récente a été marquée par deux triples infanticides perpétrés par des pères, en région parisienne. Fin novembre, un homme de 41 ans s’est rendu dans un commissariat pour avouer le meurtre de ses trois filles âgées de 4 à 11 ans à Alfortville (Val-de-Marne). Il a notamment évoqué un contexte conflictuel avec son ex-conjointe au sujet de la garde des enfants.
Un mois plus tôt, en octobre, un gendarme avait tué ses trois filles avant de se donner la mort, à son domicile de Vémars dans le Val-d’Oise. Les faits avaient également eu lieu «dans un contexte familial compliqué» d’après le parquet de Pontoise.