La Conférence sur les changements climatiques (Cop-28) qui s’est tenue à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre 2023, a fermé ses portes mardi dernier. Mais tout ne s’est pas bien terminé pour la délégation malienne dont l’image a été écorchée par une histoire d’argent.
La Cop qui en était à sa 28e édition cette année est une conférence internationale de l’Organisations des Nations unies sur le climat. L’honneur est revenu aux Emirats arabes unis de l’abriter avec la participation de plusieurs pays du monde dont le Mali. La rencontre s’est déroulée en conférences, ateliers, rencontres de partenaires et de bailleurs de fonds, etc.
Bien que la conférence ait officiellement baissé les rideaux le 12 décembre, elle a joué les prolongations dans le cadre d’une rencontre ministérielle. C’est ainsi que, le mercredi 13 décembre, un incident a éclaté au sein de la délégation du Mali. Selon nos sources, les stands gracieusement mis à la disposition de notre pays et à d’autres pays participants par les Emirats arabes unis ont été monnayés contre espèces sonnantes et trébuchantes.
En effet, toujours selon nos sources, une association de la société civile italienne qui squattait le stand du Mali, a été priée de quitter les lieux alors qu’elle avait acquitté des frais de location auprès de l’Agence de l’environnement et du développement durable (AEDD). Il s’est trouvé que ce jour, le stand en question devait servir de lieu de réunion pour la délégation ministérielle malienne. Le pot aux roses a été découvert lorsque le locataire chassé comme un malpropre, a exhibé son reçu délivré par un cadre de l’AEDD. Il est question de près de 10 millions de F CFA de frais de location.
Pendant la Cop, des membres de la délégation malienne étaient étonnés de trouver régulièrement la même société civile italienne dans les stands réservés au Mali. Ne doutant de rien, ils ne pouvaient que garder profil bas. Le temps a fini par leur donner raison.
Après ce scandale qui a éclaté au grand jour, des sanctions ne tarderont certainement pas à tomber. D’ailleurs, un officiel malien, très proche collaborateur du président de la Transition était très remonté après avoir vécu la scène ubuesque. Il n’en revenait pas du tout.
Notre pays était représenté à un plus haut niveau à la Cop-28 à travers le ministère de l’Environnement et du Développement durable et son bras technique qu’est l’Agence de l’environnement et du développement durable (AEDD). Plusieurs autres ONG et membres de la société civile étaient également de la partie.
A Dicko