Samuel Eto’o, le célèbre ancien footballeur et actuel président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) est une fois de plus au cœur de la polémique. Dans un communiqué récent, l’Association des clubs amateurs du Cameroun (Acfac) a sévèrement critiqué Eto’o pour sa double nationalité, pointant du doigt sa nationalité espagnole acquise en 2007.
Selon l’Acfac, cette situation rendrait Eto’o inéligible à la présidence de la Fecafoot, en se basant sur l’article 31 alinéa (a) de la loi n°68-LF-3 du 11 juin, qui stipule : « Perd la nationalité camerounaise le Camerounais majeur qui acquiert ou conserve volontairement une nationalité étrangère. »
L’association a saisi la Commission d’éthique de la Fecafoot pour demander plusieurs mesures à l’encontre d’Eto’o, dont la suspension temporaire de ses fonctions.
Mais l’Acfac ne s’arrête pas là. Elle exige une suspension à vie de toute activité liée au football au Cameroun pour Eto’o, ainsi que le remboursement de tous les avantages qu’il a pu recevoir en tant que président de la Fecafoot.
Cette accusation met en lumière les tensions croissantes au sein du football camerounais et la contestation de la légitimité de Samuel Eto’o à la tête de fédération de football. Elle soulève aussi des questions juridiques complexes concernant la nationalité et la réglementation des postes au sein des fédérations sportives.
Si la Commission d’éthique de la Fecafoot donne suite aux demandes de l’Acfac, cela pourrait entraîner un bouleversement significatif au sein de la Fédération et du football camerounais en général.
Les prochains jours seront cruciaux pour l’avenir d’Eto’o à la Fecafoot.