Un pas en avant dans la lutte contre le racisme. Pour la première fois, joueuses, arbitres et officiels d’équipe pourront signaler tout incident à caractère raciste lors de la Coupe du monde féminine U20, qui se déroule du 31 août au 22 septembre en Colombie. Ils devront pour cela croiser leurs bras au niveau de leurs poignets de sorte à former un X, devant leur poitrine.
L’arbitre principal pourra alors initier une procédure en trois étapes. La première consiste à interrompre le match. Si les comportements racistes se poursuivent, la rencontre sera alors arrêtée temporairement et les joueuses et arbitres quitteront le terrain. Si les incidents persistent, la partie sera arrêtée définitivement.
Une mesure obligatoire dans toutes les fédérations
Il s’agit du deuxième des cinq pilliers de la mobilisation mondiale contre le racisme adoptée lors du 74e congrès de la FIFA en mai. Ce protocole a été voté et rendu obligatoire dans toutes les fédérations. Sur Instagram, Gianni Infantino a indiqué que l’initiative a recueilli le soutien unanime des 211 associations membres de la FIFA.
« Je tiens à les remercier pour leur détermination et leurs efforts en vue d’atteindre notre objectif commun d’éradiquer une fois pour toutes le racisme, aussi bien dans le football que dans la société. J’aimerais également remercier les joueuses et joueurs – anciens comme actuels – qui ont apporté leur contribution. Nous devons collaborer avec les pouvoirs publics et les services de police afin de sanctionner ceux qui menacent de détruire notre sport à travers le racisme. L’heure est venue de prendre des mesures fortes et sans équivoque », a écrt le président de l’instance vendredi.