LA MAIRIE DE LA COMMUNE II DU DISTRICT DE BAMAKO REÇOIT LE DCAF DIFFÉRENT DU GOUVERNORAT.
Alors que, chaque trois mois le gouvernoneur du district de Bamako se rend dans toutes les communes de Bamako pour s’imprégner sur leur situation sécuritaire, sans les mêmes traces, mais les mêmes causes, le Centre de la Gouvernance du Secteur de la Sécurité, Genève (DCAF) était ce jeudi 02 Mai 2024, devant les responsables du Comité Consultatif de Sécurité à la mairie de la Commune II du district de Bamako. L’ouverture des travaux était présidée par M. Zoumana Sissoko, représentant du maire de la commune II du district de Bamako accompagné par Boubacar Thera, représentant du Dcaf, M. Boua Simpara, chef du quartier de quinzambougou, M. Tidiane Fati, chef du secrétariat permanent pour la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre et les commissaires du deux commissariats de ladite commune Yamadou koumandé, du 17ème arrondissement et Moussé M’baye du 3ème.
L’objectif de cette grande rencontre était de regrouper les responsables du CCs en un même lieu pour parler sur la situation de sécurité de la commune, d’identifier les difficultés, renforcer les bonnes actions et faire des recommandations pertinentes afin de mieux régler la situation.
Le Centre pour la Gouvernance du Secteur de Sécurité DCAF est un partenaire clé du Comité Consultatif de Sécurité qui intervient pour l’amélioration de sécurité de l’Etat et de la population à travers le monde dont le Mali. Selon son représentant M. Boubacar Thera, lors de la rencontre qui est à sa première, la sécurité n’est pas l’apanage des seules forces de sécurité, chaque citoyen a un rôle dans la sécurisation des personnes et leurs biens, c’est pourquoi, toutes les communautés sont appelées à participer ce dialogue inclusif et participatif. Cette présente rencontre, dit-il, vient après le lancement du Comité Consultatif de Sécurité en janvier dernier. Elle va permettre en quelques sortes de recenser les défis auxquels la sécurisation de la commune II connaît et un moyen de faire monter là où doivent les résolutions concernant ces défis, a indiqué M. Thera avant de dire que c’était le tour de la commune II du district de Bamako et que les autres communes organiseront respectivement leur part dans les jours à venir.
Regroupés en salle, les commissaires, les recotrades, les médias, les chefs coutumiers et religieux, les procureurs et plusieurs couches de sécurité, les tâches étaient d’évaluer la situation sécuritaire de la commune II, de sensibiliser sur les défis, renforcer les bonnes actions et faire des recommandations. Respectivement, pour un tout début, les représentants des deux commissariats de la commune qui ont une grande part dans cette affaire ont exposé les problèmes auxquels ils sont confrontés. Les deux commissaires tous venus au service en juillet 2023 ont donné des statistiques portant sur la situation sécuritaire de la commune dans lesquelles il y’a des meurtres et assassinats, des vols à main armée, des tentatives de vol, des cas de consommation des stefiants et de drogue, des accidents de la circulation des coups et blessures, le repère des réseaux malsains etc. En guise de recommandation, ils ont recommandé des matériels de sécurisation, des moyens de déplacement, des créations des nouvelles unités de force, la multiplication des commissariats et surtout l’aide de la population civile à travers les informations. Ils ont par fini rassuré la population 《même si le travail n’est pas facile, mais rien n’est impossible pour un homme engagé 》et faire savoir que la situation sécuritaire de la commune s’améliore du jour au jour.
Quant au secrétariat permanent de la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre à travers son chef M. Tidiane Fati, après une brève présentation de sa structure qui date depuis au temps d’Alpha Oumar Konaré, ancien président de la république du Mali, a expliqué le rôle de sa structure en disant que sa structure travaille à côté des commissariats et facilite beaucoup à eux. Il avence 《nous avons une lourde tâche à faire, mais nous ne sommes pas un service de répression il faut que les gens le sachent》. Nous recommandons ici d’avoir un nouveau siège pour notre structure sachant que cette rencontre est le lieu de tout dire pour une solution, a-t-il laissé entendre.
Pour clôturer les travaux, M. Boua Simpara, chef du quartier de quinzambougou qui n’a laissé à indexer aucune couche pour les causes de cette situation, a fait des conseils et donné quelques instructions pour l’atteinte des objectifs recherchés. Il a également remercié le CCS et ses partenaires pour cette initiative et les rassure sur la bonne collaboration de ses populations.
Youba Doumbia.