Cela fait plusieurs jours que l’insécurité gagne du terrain au Centre du Mali notamment dans la région de Bandiagara. Cette situation a occasionné plusieurs pertes en vie humaine. Elle n’a laissé les Maliens indifférents. A cet effet, certains partis politiques et associations ont émis des communiqués pour condamner cette série d’agression contre le Mali et inviter les Autorités de la Transition à prendre les dispositions nécessaires pour y remédier.
Les actualités maliennes sont dominées, en ce temps-ci, par la situation sécuritaire au centre, surtout dans la région de Bandiagara qui reste toujours inquiétante. Le Centre du pays fait l’objet d’une multitude d’attaques qui ont été à l’origine de la mort de plusieurs personnes et des déplacés internes. Face à la gravité de l’heure, des compatriotes n’ont pas hésité à exprimer leurs indignations tout en interpellant les Autorités actuelles. Dans la même foulée, des partis politiques et associations ont produit des communiqués.
« Notre parti, CODEM, suit avec préoccupation depuis plusieurs jours une recrudescence de l’insécurité dans la région de Bandiagara en particulier et dans tout le centre du pays en général », tel est le liminaire d’un communiqué émis par le parti de Housseini Amion Guindo dit Poulô sur ladite situation la semaine dernière. Qui condamne vigoureusement ces attaques terroristes lâches et barbares. Le Parti de la quenouille a aussi présenté ses condoléances aux familles endeuillées et prie pour le repos de l’âme des disparus. Toutefois, la CODEM a invité les Autorités de la Transition à prendre toutes les mesures idoines pour assurer, conformément à leurs missions régaliennes, la sécurité des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national, y compris en explorant d’autres pistes de concert avec les communautés.
Quant au Président d’honneur du Parti Yèlèma, Moussa Mara, il a exprimé profondément sa compatie aux compatriotes de cette partie du pays traversant une véritable épreuve ces dernières semaines. «…Nos Autorités doivent faire plus pour protéger les Maliens, surtout dans les zones de tension » a plaidé l’ex PM Mara.
Pour la CMAS de l’imam Mahmoud Dicko, il revient aux Autorités de la Transition d’explorer d’autres voies et mécanismes en priorisant le dialogue et la concertation avec les différents groupes armés pour ramener la paix. Cela, dit-elle dans son communiqué, après une profonde analyse de la situation sécuritaire du pays. Et de condamner, à son tour, avec fermeté ces agressions à l’encontre de ces zones du pays.
L’ADEMA-PASJ n’est pas restée sans réaction face à cette multiplication de violence au Centre du pays. Egalement par un communiqué, le Parti de l’abeille a manifesté sa désolation et sa profonde affliction face à la situation tout en condamnant ces cruautés d’attaques qu’il juge inhumaines et barbares et affirme que ladite situation devient de plus en plus périlleuse, tant la pression, exercée par les groupes armés terroristes sur ces localités augure d’une grave menace pour l’intégrité territoriale et l’unité nationale de notre pays le Mali. A la lumière de ce communiqué, le PASJ a réitéré son appel pressant aux Autorités de la Transition, particulièrement le Gouvernement à jouer pleinement son rôle régalien de protection des personnes et de leurs biens sur l’ensemble du territoire national.
Par Mariam Sissoko