Les élections législatives et présidentielles se sont déroulées le samedi 13 janvier dernier à Taïwan. Elles ont permis de renouveler les 113 membres du parlement taïwanais et de porter à la tête de l’Etat insulaire Monsieur Lai Ching-te, un fervent défenseur de l’indépendance de l’île. Sa victoire face au candidat du Kuomintang Hou Yu-ih, est un véritable camouflet pour Pékin, qui ne décolère pas depuis 72 heures.
« Taïwan n’a jamais été un pays »
Hier dimanche 14 janvier, le ministre chinois des affaires étrangères Wang Yi a affirmé lors d’une conférence de presse au Caire en Egypte, que « Taïwan, n’a jamais été un pays ». « Cela ne l’était pas dans le passé et cela ne le sera certainement pas dans le futur », a assuré M. Yi. La junte malienne est visiblement de cet avis.
Le Mali tient à la « souveraineté de la Chine sur l’ensemble de son territoire national »
Le ministère des Affaires étrangères a publié un communiqué dans la même journée pour réaffirmer l’attachement du Mali à la souveraineté de la Chine. « Le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali prend acte des résultats des élections législatives tenues le 13 janvier 2024 dans la province chinoise de Taïwan. A cette occasion, le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale réaffirme solennellement l’attachement du Gouvernement de la République du Mali à la souveraineté de la République populaire de Chine sur l’ensemble de son territoire national ainsi qu’à l’unité et à l’intégrité de la République populaire de Chine dont elle considère Taïwan comme partie intégrante », indique le document.
Pour « une Chine unique »
Bamako dit réitérer « son adhésion au consensus d’une Chine unique et exprime son soutien au Gouvernement de la République populaire de Chine, seul représentant légitime et légal du peuple chinois ».
Rappelons que Pékin considère Taïwan comme sa propriété. Il estime que l’île est l’une de ses provinces historiques, à reprendre par la force si nécessaire.