Fin août, le président gabonais Ali Bongo a été déposé par un coup d’État militaire. Le nouvel homme fort du pays s’appelle désormais Brice Oligui Nguema. Il a prêté serment hier lundi sur « une charte de la transition », comme le révèle la presse locale. Des membres importants du régime déchu ont pris part à cette cérémonie.
Une caution au coup d’État
Il s’agit notamment du Premier ministre d’Ali Bongo Alain Claude Bilie-By-Nze et de la vice-présidente Rose Christiane Ossouka Raponda. La présence de ces deux personnalités en ces lieux est, semble-t-il, une sorte de caution au coup d’État du 30 août dernier. Elle peut également être perçue comme une trahison par le président déchu.
Notons que le Premier ministre Bilie-By-Nze et la vice-présidente Ossouka Raponda sont les deux plus hauts responsables du régime d’Ali Bongo.
L’ancien président qui a d’ailleurs appelé ses amis à l’aide après le putsch est, de toute évidence, esseulé. Personne n’a pour l’heure volé à son secours. Il manque également de soutien dans sa famille. Sa fille Malika Bongo a eu à féliciter les putschistes.