Une délégation du Conseil Economique, Social et Culturel, conduite par Madame LY Taher DRAVE, la Présidente Commission Economique et Financière, a eu le mardi 25 avril dernier, une séance de travail avec le Président du Conseil National du Patronat du Mali, Monsieur Mossadeck BALLY, au siège de ladite structure. M. BALLY était entouré pour la circonstance par ses collaborateurs.
Dans la dynamique de mieux appréhender les difficultés qui assaillent le secteur privé, le Conseil Economique, Social et Culturel, à travers sa commission Economique et Financière a initié une série de rencontres avec les Chambres Consulaires du Mali. Et ce, en vue d’orienter et d’inspirer les décideurs par le biais des recommandations pertinentes susceptibles de soutenir le développement économique et harmonieux du Mali.
La Présidente Commission Economique et Financière du CESC, Mme LY Taher DRAVE a présenté de façon succincte les missions, la composition et les compétences du CESC dans ses propos liminaires. Elle a expliqué que le CESC est la 8e institution constitutionnelle et qu’il est par excellence un forum d’échanges des couches productrices et une véritable force de proposition et d’orientation des pouvoirs publics. Quant aux missions de l’Assemblée consultative, Mme LY a indiqué que conformément aux dispositions de l’article 107 de la constitution que le CESC collecte et rédige avec les entités qui le composent, le recueil annuel des attentes besoins et problèmes de la société civile, à l’attention du Président de la République du Gouvernement et l’Assemblée nationale avec des orientations et propositions. Le Conseil suit par ailleurs, l’exécution des décisions relatives à l’organisation économique, sociale et culturelle. Pour sa part, le Président du Conseil National du Patronat du Mali, a tenu à saluer la démarche du CESC.
Il a expliqué que depuis le 1er octobre 2022, le nouveau bureau de 31 membres est à la tâche autour la vision manifeste consistant à faire du Mali, un pôle d’attraction des investisseurs (nationaux et internationaux). Il a esquissé quelques chantiers majeurs de sa mandature. Parmi lesquels on peut retenir l’adaptation des textes au contexte actuel, l’élaboration d’un plan stratégique et la mise en place de cinq groupes de travail.
Au terme des échanges, les deux parties ont dégagé une convergence de vue sur l’ensemble des questions abordées. Et se sont mises d’accord sur l’impérieuse nécessité de créer un cadre de collaboration afin de promouvoir le secteur privé.
Il faut rappeler que cette rencontre constitue la première étape de la série des rencontres avec les Chambres consulaires.
Baba Bourahima CISSE Conseiller en Communication