
Le Sénégal entame la phase de production de pétrole. En attendant «la tenue prochaine d’une session du Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (Cos-Petrogaz)- dont la composition sera révisée»-, avec pour objectif, notamment, de déterminer où iront les recettes, L’Observateur a livré dans son édition de ce jeudi, la clé de répartition des revenus de la première phase d’exploitation déjà retenue.
«Cependant, le Sénégal peut avoir mieux en fonction de la capacité de production de champ sur les 29% du profit pétrolier (Profil Oil). Pour une capacité de production de o à 50 000 barils, la part du contractant (Woodside et Petrosen) est de 88% et 15% pour l’État du Sénégal. Pour une production le 50 000 à 100 000 barils, la part du contractant est de 80% et 20% pour l’État. Pour une capacité de production de 100 000 à 150 000 barils, la part du contractant est de 75% et 25% pour l’État du Sénégal. Si la capacité de production est de 180 000 à 200 000 barils, la part du contractant est de 70% et 30% pour l’État. Et si la production dépasse 200 000 barils par jour, la part du contractant est de 60% et 40% pour l’État du Sénégal. Donc, la part de l’État du Sénégal dans le profit pétrolier peut aller de 15 à 40%, selon la capacité de production du champ.»